Des inscriptions universitaires possibles jusqu’au 21 septembre

Des inscriptions universitaires possibles jusqu’au 21 septembre

Bonne nouvelle pour les nouveaux bacheliers qui n’ont pu s’inscrire dans les délais fixés par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.



Empêchés pour des raisons qui devront être justifiées, les futurs étudiants peuvent se rapprocher de l’établissement de leur lieu de résidence les 20 et 21 septembre de l’année en cours pour s’inscrire.

La procédure est facile pour ces derniers. Dans ce cas-là, l’étudiant doit déposer sa demande d’inscription accompagnée d’un document justifiant la raison qui l’a empêché de s’inscrire durant la période fixée auparavant.

Ainsi, les retardataires qui n’ont pu s’inscrire peuvent le faire les 20 et 21 septembre 2009.

Pour faciliter la tâche et d’être à la disposition de cette catégorie «spéciale», une commission ministérielle pour traiter les demandes en retard et compléter les fiches de vœux a été mise en place par la tutelle.

Après la réception du dossier de l’étudiant, l’établissement universitaire le soumettra à une commission ministérielle créée spécialement pour l’acceptation ou pas des demandes présentées par les nouveaux bacheliers retardataires de l’année 2009.

En cas de validation de sa demande par la commission, il sera autorisé à remplir la fiche de vœu en ligne et ce, en application de la mesure ordinaire adoptée pour la préinscription prévue pour le 28 septembre 2009 sur le site web réservé à cet effet.

Il y a lieu de rappeler que deux dates ont été déjà fixées pour l’opération de préinscription et de réinscription.

La première période, elle, s’est étalée du 12 au 17 juillet, alors que la deuxième, période de confirmation de la réinscription qui s’est étendue du 18 au 22 juillet du même mois.

S’ajoute à cela la phase des recours pour l’inscription qui a duré 5 jours, du 29 juillet au 3 août.

Les inscriptions définitives, elles, se font au niveau des établissements universitaires d’affectation.

Elles ont débuté le 29 juillet et prendront fin aujourd’hui. Il faut, par ailleurs, noter que cette rentrée universitaire sera marquée par l’ouverture de trois nouveaux établissements de formation supérieure, en l’occurrence l’école du journalisme, celle du management et celle de la technologie.

Ceux-ci, selon les déclarations du premier responsable du secteur, viendront s’ajouter aux quelques instituts qui connaîtront un changement de statut, telle que l’Ecole nationale supérieure de commerce (désormais ex-INC), l’Ecole nationale supérieure des sciences financières et commerciales (ex-ESC) et l’Ecole nationale supérieure de la statistique et de l’économie appliquée (ex-INPS).

Quant à l’accès à ces écoles d’excellence, des classes préparatoires ont été mises en place, dont la durée de formation dure deux années.

Elles sont réparties en plusieurs domaines : sciences et technologie, sciences économiques, commerciales et de gestion, architecture et informatique, qui seront installées dans trois villes universitaires.

En premier lieu à Alger, au niveau de deux lycées : Emir Abdelkader et celui du chemin des Crêtes de Draria.

Les deux autres villes sont Tlemcen et Annaba. Il est à signaler que le quota est limité à 2 500 étudiants.

Ceux-ci doivent répondre à des critères plus pointus. Après deux années de formation, ils devront passer un concours d’accès aux écoles d’excellence.

«Il s’agit de l’élite de demain dont les postes d’emploi sont d’ores et déjà assurés», avait annoncé récemment M. Rachid Harraoubia, ministre de tutelle.

Les plus brillants bacheliers y postuleront facilement et selon leur choix.