Des habitants et des commerçants dénoncent le squat des espaces publics: Les marchés informels des véhicules à l’Hippodrome et Bastié toujours «florissants»

Des habitants et des commerçants dénoncent le squat des espaces publics: Les marchés informels des véhicules à l’Hippodrome et Bastié toujours «florissants»

J. Boukraa

Des habitants et des commerçants dénoncent le squat des espaces publics: Les marchés informels des véhicules à l’Hippodrome et Bastié toujours «florissants»

  Les marchés informels de véhicules de l’Hippodrome, Les Castors et de Bastié continuent de susciter l’ire des habitants et des commerçants mitoyens aux espaces squattés par les courtiers. Selon des habitants du quartier Les Castors qui se sont déplacés au siège de notre rédaction, malgré l’ouverture du marché de voitures d’occasion à El Hamri, le marché informel de leur quartier est toujours florissant. Ce « souk », qui est à l’origine de nombreux désagréments pour les riverains, devait être éradiqué. Toutefois, les ruelles de ce quartier sont toujours squattées par les courtiers, notamment l’après-midi. « Certes, le nombre de véhicules a diminué par rapport aux années précédentes, mais le problème du squat de l’espace public reste toujours posé. Nous n’avons d’autre choix que de poser des blocs de pierre devant nos habitations et nos commerces. Malgré toutes ces dispositions, nous sommes toujours confrontés au problème », assurent nos interlocuteurs. S’étendant sur une superficie de 7 hectares et malgré toutes les commodités, le nouveau marché de voitures n’a pas réussi à endiguer ce phénomène. Pour les courtiers et habitués, c’est surtout une question de taxe d’entrée jugée excessive. Après l’ouverture du marché d’El Hamri, les marchés illicites de vente de voitures du quartier de l’Hippodrome, à Courbet et au niveau du 2e périphérique sont interdits par arrêté du wali et du président de l’APC.
Un arrêté qui ne semble pas préoccuper outre mesure les nombreux courtiers qui investissent quotidiennement les artères de St Eugène et des Castors. « Même après l’ouverture du nouveau marché d’El Hamri, celui des Castors est toujours à l’origine de nombreux désagréments pour les riverains. Les ruelles de ce quartier sont toujours squattées par les vendeurs et les courtiers de voitures d’occasion », assurent les habitants du quartier qui lancent un appel au wali d’Oran et aux services concernés pour prendre les mesures qui s’imposent pour interdire toute activité sur ces ruelles. « A mi-chemin entre Haï Chouhada (ex-Les Castors) et l’Hippodrome, l’avenue Abou Darham a perdu son caractère résidentiel pour se transformer aujourd’hui en un véritable point noir. Une situation qui a poussé, encore une fois, les habitants et les commerçants des quartiers Les Castors, l’Hippodrome, Bastié et St Eugène à Oran à interpeller les autorités locales pour une intervention d’urgence. Des voitures de toutes les wilayas de l’ouest du pays se rassemblent tous les jours (même les vendredis). Les habitants affirment que «jadis, le quartier des Castors était réputé pour son calme et sa propreté, maintenant et à cause de ces énergumènes, il est devenu insalubre. Il nous arrive de ne pas trouver où stationner nos voitures et des fois, on ne peut même pas accéder aux portes de nos maisons», et d’ajouter que les rondes effectuées par les policiers n’arrivent pas à dissuader les courtiers qui reviennent à la charge, quelques minutes seulement après le départ de la police.