Plusieurs filiales de firmes pharmaceutiques étrangères risquent de mettre bientôt la clé sous le paillasson, car elles ne font presque plus de business en Algérie. Ces entités sont confrontées à des difficultés financières dès que leurs molécules phares sont interdites à l’importation, car fabriquées localement par d’autres investisseurs dans le domaine.
Il est dit qu’un groupe pharmaceutique algérien d’investissement jordanien fabrique dans ses usines à Sidi Abdellah des produits novateurs tombés dans le domaine public et donc généricables. Ne pas investir dans la production locale est justement l’erreur commise par les firmes, aujourd’hui en perte de parts du marché national du médicament. Ainsi, le chiffre d’affaires de l’américain MSD en Algérie aurait baissé de 30 millions d’euros, selon nos sources.
Ce qui l’a amené à compresser son personnel d’une trentaine de délégués médicaux. Il en est de même, à en croire nos informateurs bien introduits dans le secteur pharmaceutique, pour le suisse Novartis, qui s’est séparé dernièrement de 70 collaborateurs, et du britannique GSK.