Des femmes terroristes recherchées à Alger

Des femmes terroristes recherchées à Alger

L’arrestation récente d’un terroriste faisant partie d’un réseau logistique à Blida, suivi de l’arrestation de deux autres au centre-ville de Boufarik, a permis aux services de sécurité d’identifier deux autres femmes candidates aux attentats kamikazes.

Ces dernières sont activement recherchées par les forces de l’ordre, et leurs noms ainsi que leurs photos ont été affichés au niveau des postes de police et brigades de la gendarmerie à Alger.

Avec leurs profils placardés au niveau de l’ensemble des commissariats et brigades de la Gendarmerie nationale d’Alger, douze femmes «dangereuses» sont activement recherchées à travers l’ensemble du territoire d’Alger, et ce, pour des affaires liées au terrorisme et dilapidation de deniers publics. Parmi ces femmes recherchées, M. Leila, âgée de 35 ans, résidant à Alger, fait l’objet d’une traque de la part des services de sécurité.

Elle est accusée de dilapidation de deniers publics. Un mandat d’arrêt a été lancé à son encontre, tout comme les onze autres femmes recherchées. D’autre part, quatre autres jeunes femmes sont traquées, à Alger, pour appartenance à Al Qaïda au Maghreb. Agées entre 25 et 38 ans, ces dernières ont quitté leur domicile, dont certaines très récemment.

L’une de ces femmes terroristes est originaire de Souidania, alors qu’une autre habitait le quartier de Khraïssia, toujours à Alger. Selon notre source, ces jeunes femmes ont quitté leur domicile en 2009 à destination des maquis, pour être recrutées par Aqmi.

Bénéficiant d’un entraînement très spécial, notamment sur l’utilisation des ceintures d’explosifs, ces femmes sont aujourd’hui prêtes à commettre des attentats suicides, selon une source sécuritaire généralement bien informée.

Ces deux femmes citées, comme d’ailleurs les quatre autres femmes terroristes, sont fort heureusement identifiées par les services de sécurité, ce qui facilitera, à l’avenir, leur arrestation au cas où ces dernières sortent de leurs cachettes.

Mieux, leurs photos ainsi que leurs noms ont été placardés dans des commissariats et postes de la Gendarmerie nationale du pays. A Alger, les services de sécurité sont sur le qui-vive, d’autant que les attentats kamikazes ont ressurgi ces dernières semaines à Boumerdès et Tizi Ouzou.

Cette recrudescence des actes terroristes à la voiture piégée pourrait gagner du terrain, d’autant qu’Al Qaïda au Maghreb tient toujours aux femmes kamikazes pour exécuter des attentats spectaculaires et tenter de tromper la vigilance des services de sécurité. Munis d’un PDA (une sorte de fichier électronique contenant les noms, prénoms et photos des personnes recherchées), les policiers sont donc mobilisés à chaque point de contrôle, à Alger.

Cela permet aux policiers d’identifier les personnes recherchées qui peuvent transiter par route. Des équipements dernier cri qui peuvent détecter également les explosifs (TNT surtout) sont également mis à leur disposition à chaque barrage et même pour les patrouilles mobiles. Le but est de resserrer l’étau sur un éventuel kamikaze qui cherche à faire exploser son engin bourré de TNT.

Lotfi Hadji