Le recours aux énergies propres est le seul moyen de protéger la couche d’ozone des substances favorisant son appauvrissement, ont indiqué lundi à Alger des spécialistes.
Au cours d’une journée d’étude organisée à l’occasion de la journée internationale de la protection de la couche d’ozone, les intervenants ont mis l’accent sur la nécessité d’opter pour les énergies propres dites (écologiques) pour la stabilisation de la couche d’ozone détériorée principalement par l’utilisation excessive des gaz chimiques et toxiques.
Selon Mohamed Bouziane, expert en la matière, l’Algérie importe environ 200.000 véhicules par an, ce qui a entraîné, a-t-il noté, l’augmentation de l’utilisation du gasoil, très nocif pour l’environnement et la couche d’ozone.
En 2012, la facture d’importation du carburant en Algérie « favorisant la pollution » a atteint 2 milliards de dollars, a-t-il poursuivi.
L’une des solutions proposées par cet expert est l’utilisation des gaz naturels comprimés (GNC), un carburant idéal pour les véhicules, dont les émissions de gaz à effet de serre constituent la principale source de pollution, a expliqué M. Bouziane.
De son côté, la représentante du ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, Leila Bouyoussef, a souligné que l’Algérie a respecté son engagement lié à la diminution progressive des gaz à effet de serre, notamment, les chlorofluorocarbones (CFC, substances appauvrissant la couche d’ozone), et ce, conformément au protocole de Montréal, ratifié par l’Algérie en 1992.
Le protocole de Montréal relatif aux substances appauvrissant la couche d’ozone, a été adopté en 1987. Il est entré en vigueur en 1989 en application de la convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone.
Les CFC sont de gaz importés et utilisés dans les domaines du froid et de la climatisation », notamment par les entreprises productrices d’appareils électroménagers.