QUAND LA “CHKARA “ DEVIENT LE PROFIL DU CANDIDAT A L’APN ..!
Une première en Algérie, Mostaganem entre aux législatives avec 43 listes, pour une population d’électeurs de plus de 450 000, alors qu’Alger qui est la capitale est entrée avec seulement 36 listes. Ceci prouve que les listes électorales ont été investies par les opportunistes et les arrivistes de la « Chkara » en tout genre et qui ont gangrené la société Mostaganemoise
Les législatives à Mostaganem, ne changeront malheureusement pas vraiment la donne et comme de coutume ce sont les mêmes qui se sont portés candidats sur les listes « Moussa Hadj, El Hadj Moussa » .Car il est clair que les anciens poulpes n’ont pas l’intention de s’inscrire dans une autre voie, que celle qu’ils ont toujours suivie et ont bien l’intention de récidiver. Contrairement aux vœux du président de la république, qui avec les réformes politiques introduites en 2011 a opté pour le changement et misé sur la jeunesse et les hommes crédibles afin de sortir le pays de la crise de confiance que vit le peuple il semble que son appel n’ait pas été entendu. Tous les partis politiques, ont tendance à faire la sourde oreille à l’appel solennelle du président de la république et à celui des citoyens qui aspirent à une vie meilleure. Cette mascarade dans la confection des listes électorale dans plusieurs wilayas du pays et en particulier à Mostaganem dans le premier wagon du train des législatives a pris le slogan de « Moi et après Moi c’est le déluge », ce qui fait que les mêmes députés honnis par la population se sont retrouvés en tête des listes, pour certains via des micros partis et satellites des grands partis qui ont été discrédités en utilisant leur sale argent ramassé dans les poubelles de la corruption.
DES REPRIS DE JUSTICE EN TETE DE LISTE
Le plus grave, c’est que plusieurs repris de justice et des militants de l’ex FIS condamnés par la justice pour soutien au terrorisme chapeautent les listes. Devant cet état de fait, que sera la réaction des électeurs et que révèleront les résultats des services compétents qui doivent filtrés les candidatures, et que seront les réactions des électeurs vis-à-vis du comportement exécrables de ces partis, qui viennent de trahir encore une fois le citoyen et leurs propres militants. En effet, plusieurs personnes qui sont en tête de liste, sont des repris de justice et condamnés pour des actes de viol, corruption, faux et usage de faux et autres délits, aussi « Réflexion » a jugé utile de ne pas divulguer les noms afin de laisser toute latitude aux services compétents de faire leur travail. Par ailleurs il est à signaler, que le tête de liste d’un parti islamiste à Mostaganem, a été impliqué, dans une affaire de soutien au terrorisme et a été mis à l’ombre quelques années avant d’être remis en liberté. Ce dernier, a sut passé entre les mailles des filets des services de sécurité, en s’introduisant dans un parti jusqu’à prendre les rênes de celui-ci, en plus de cela, il a obtenu un crédit bancaire et a bénéficié dans le cadre de l’ANSEJ, ce qui a eu pour résultat de se propulser dans la sphère des hommes riches, Le deuxième, est aussi un homme riche, qui a acheté sa place de tête de liste dans un parti satellite, avec une grande somme, Ce dernier, son profil s’appelle « Chkara » et a un diplôme « Oualou » avec un CV des plus éloquent en matière de délinquance à son actif . Ce favori, candidat à la députation de ce parti satellite a été condamné pour détournement de mineur et pour escroquerie. Le troisième est un député, qui a bénéficié d’un visa, pour un deuxième mandat, afin de préserver son immunité. Cette personne influente, dans la région du Dahra, qui a échappe au radar des services de sécurité durant son premier mandat a été condamné pour corruption et abus de pouvoir et cette condamnation lui a coûté son poste auparavant. Ces exemples ne sont qu’une partie immergée de l’iceberg, aussi auront-nous l’occasion d’y revenir. A suivre…