Des entreprises crient leur désarroi

C’est un peu comme dit l’adage «c’est dans l’adversité que l’on reconnaît ses amis ou soutiens, c’est selon». Il en est ainsi de ces entreprises naguère à l’avant-garde du développement de la région, connues pour leur altruisme et leur engagement pour les bonnes causes, aux premières lignes pour mobiliser leurs moyens lors des inondations, venir en aide aux démunis, à la disposition des pouvoirs publics à chaque fois qu’elles sont sollicitées et qui, au regard des problèmes qu’elles rencontrent, en ces temps de vaches maigres, de bureaucratie aussi et autres subterfuges relevant d’un cynisme de bon aloi, risquent dans un proche avenir de déclarer faillite, ce qui signifie la perte de centaines d’emplois.

Avec déjà un plan de charge des plus désuets, du fait du gel qui frappe un nombre important de projets, hormis quelques secteurs, les lenteurs dans les paiements, les pénalités, des bureaux d’études soumis à une certaine pression ont fini aussi par éreinter les bonnes volontés.

En ce sens, des voix se sont élevées pour dénoncer, dans le secteur de la DTP, les pénalités de retard parfois partiales infligées aux uns et aux autres, le non-respect des cahiers des charges à l’image de ce chapitre introduit dans la réalisation d’un tronçon de la RN 16 A, à Chihani, comportant au départ un terrassement tous terrains, puis s’est vu introduire un nouveau chapitre stipulant que le terrain est rocheux.

L’évitement à Chébaita Mokhtar, sur la RN 16, avec le désistement de l’entreprise en charge pour la réalisation des glissières à cause des prix et une autre entreprise a entrepris par la suite avec des prix un peu plus élevés.

Contacté, le DTP de la wilaya d’El Tarf dira que tout qui a été fait est légal et justifié, donnant au passage l’exemple de l’expertise, des analyses de laboratoires entre autres. Enfin, récemment le wali a demandé aux directeurs qu’il faut un peu ménager les entreprises locales. Chose qui n’aurait pas eu pour le moment les échos escomptés.