Des émigrés algériens débattent de l’avant-projet de constitution à Paris

Des émigrés algériens débattent de l’avant-projet de constitution à Paris
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Plusieurs dizaines d’émigrés algériens se sont retrouvés, dimanche, en conférence à Paris à l’initiative de l’association Algériens des deux rives et leurs amis ADRA, pour dénoncer l’article 51 de l’avant-projet de révision de la constitution.

Le député Belkacem Amarouche a rappelé l’urgence de construire une véritable citoyenneté en Algérie, basée sur la liberté. De plus, le texte constitutif devrait être l’émanation consensuel incontestable.

L’avocat et le spécialiste en droit public, Maître Rafik Rabia, a démontré les vices juridiques et les contradictions des articles de cette constitution. Massinissa Medani, militant associatif, a insisté sur l’apport et la fidélité des Algériens, quel que soit leur lieu de résidence dans le monde.

Nora Boughazi, militante associative, s’est adressée à l’assistance, avec un discours perçant et émouvant, évoquant le rôle des binationaux dans la solidarité et la fidélité à toutes épreuves à l’égard de leur mère patrie, l’Algérie.

LG Algérie

L’association ADRA est bien claire dans ses communiqués sur l’avant-projet de constitution qu’entend faire avaliser le chef de l’Etat par un parlement croupion. Pour rappel, cette association appel au retrait total de l’article 51 qui exclut les citoyens algériens établis à l’étranger, qu’ils soient binationaux ou autre des responsabilités en Algérie. L’association estime que « la loyauté envers son pays ne se juge pas à la couleur des papiers, mais aux actes et engagements ».

D’autres mobilisations sont en cours de réalisation avec toutes les associations algeriennes en France, annonce l’association organisatrice de cette conférence.