Des dossiers de scolarité introuvables !

D’anciens élèves du CEM « Larbi Moussa » de Zouaghi, qui ont terminé leur cycle d’enseignement depuis quatre ans, et qui sont actuellement en terminal au lycée « Hamou Bechoul » de la cité Belhadj et qui s’apprêtent à passer le baccalauréat, ont été informés par l’administration de ce dernier établissement que leurs dossiers sont restés au CEM.

Selon les parents des élèves touchés par cet «oubli », qui sont au nombre de six, « ce n’est que dernièrement que l’administration du lycée nous fait état de cette situation ». Et nos interlocuteurs de nous déclarer hier que, « bien évidemment, nous nous sommes précipités au CEM « Larbi Moussa », pour nous enquérir de ce déplorable « oubli » auprès du chef d’établissement, car il y va de l’avenir de nos enfants qui risquent de ne pas pouvoir passer l’examen du baccalauréat. Malheureusement, le directeur du CEM en question, ne nous accordé ne serait-ce qu’une entrevue dans son bureau pour parler du problème et lui fournir, disent-ils, le cas échéant, les détails nécessaires ». Et d’ajouter qu’il leur a déclaré « je ne sais pas, je ne suis pas au courant », avant de prendre congé d’eux. « Nous avons déjà adressée une correspondance officielle, au nom de l’association des parents d’élèves du lycée, à la direction de l’éducation mais sans réponse jusqu’à maintenant », notent-ils. Et d’affirmer que personne d’entre eux ne veut risquer de voir son enfant empêché, au final, de passer l’examen du baccalauréat par la faute de ce comportement indicible et inqualifiable d’une bureaucratie retorse.

Avouant que cette situation les a complètement retournés et que c’est avec la peur au ventre qu’ils poursuivent ces démarches auprès de qui de droit, de crainte qu’il ne s’agit pas « d’oubli » de dossier mais de perte de ces derniers. Questionné sur ce sujet, le secrétaire général de la direction de l’éducation, M. Baaziz, se montrera rassurant en disant que ce genre de préoccupations ne s’est pas posé à son administration, mais les parents d’élèves concernés n’ont qu’à venir à la direction de l’éducation pour poser ce problème, qui aura une solution, conclut-il.