Des rapports de renseignements de plusieurs pays ont révélé que des terroristes de différentes nationalités sont stationnés et hébergés, par centaines, sur le mont Chaâmbi, à la frontière algéro-tunisienne, avec l’objectif de reproduire le «scénario syrien» en Algérie et en Tunisie.
Pis, des éléments palestiniens, évoque des rapports de renseignements tunisiens et étrangers, ont déjà creusé des tunnels au niveau de la bande frontalière algéro-tunisienne, comme ce fut le cas à Gaza, en Palestine. Par centaines, ajoute les mêmes rapports, des terroristes sont financés par un pays du Golfe, dont le nom n’est pas cité, dans le but de rééditer le scénario «syrien « en Algérie et en Tunisie.
Des rapports de renseignements indiquent que des terroristes activant sous les ordres d’un chef islamiste palestinien ont réussi à percer un nombre important de tunnels à travers la montagne de Chaâmbi, avec le financement et le soutien logistique d’un pays du Golfe. Toutefois, les autorités algériennes restent vigilantes.
Ainsi, elles ont réussi à avorter ce plan diabolique et démasquer ces djihadistes. Ce qui a conduit les autorités algériennes à déployer des milliers d’hommes des forces armées à la frontière algéro-tunisienne, pour lutter contre ces groupes terroristes, de plus en plus actifs dans cette zone. Toujours d’après ces renseignements, la mobilisation de centaines de jeunes djihadistes au mont Chaâmbi est financée par certains pays du Golfe qui veulent, à tout prix, que l’Algérie et la Tunisie connaissent le même scénario qu’en Syrie.
Il convient de noter que le mont Chaâmbi attire de plus en plus de djihadistes, de différentes nationalités, ce qui suscite une grande inquiétude en Algérie et en Tunisie. Selon les mêmes rapports, un nombre important de terroristes a investi depuis 2011 ce mont, rejoignant ceux déjà présents sur les lieux depuis l’été 2010.
Les mêmes rapports estiment le nombre des terroristes actuellement présents à Djebel Chaâmbi à plusieurs centaines et affirment qu’il y existe un centre de formation pour les groupes terroristes financé par un pays du Golfe, ainsi qu’une «base»pour attaquer le territoire algérien et faciliter leurs incursions, en profondeur, sur le territoire national. Face à cette grande menace, l’Etat algérien a déployé un vaste dispositif sécuritaire constitué de plusieurs milliers de soldats appuyés par d’autant de GGF (gardes-frontières).
Mieux, l’Algérie s’est dotée d’armes très sophistiquées acquises auprès de son fournisseur traditionnel, la Russie, afin de lutter efficacement contre les incursions terroristes. Par ailleurs, ce qui inquiète vivement les deux Etats algérien et tunisien, c’est les cellules dormantes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui n’ont toujours pas été démantelées.
Ces cellules dormantes, qu’elles soient implantées en Tunisie ou ailleurs, peuvent créer des problèmes sécuritaires à la frontière algéro-tunisienne. Enfin, les informations dont nous disposons indiquent que le plan des terroristes a été avorté et qu’une nouvelle phase entre la Tunisie et l’Algérie dans le traitement de la sécurité et de la menace terroriste est enclenchée.
