Des dépenses astronomiques pour une équipe,quelconque Une véritable raclée

Des dépenses astronomiques pour une équipe,quelconque Une véritable raclée
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Finalement, les Marocains ont disposé des Algériens qu’ils ont laminés sur un score historique. Historique, car jamais l’Algérie n’a encaissé une telle gifle de la part des Lions de l’Atlas.

De ce fait, les coéquipiers de Ziani ont péché, et ce, durant toute la rencontre.

De ce point de vue, aucun d’eux n’a fait son devoir pour éviter à l’EN un tel scénario en accordant même une chance aux camarades de Chamakh pour leur planter pas moins de quatre buts. A cet effet, la stratégie mise en place par Benchikha a été handicapante pour les joueurs qui, eux, n’ont rien montré sur le terrain. Pourtant, toutes les conditions étaient bien réunies pour assister à une empoignade de haut niveau. Pourtant, les Algériens donnaient l’impression de bien entamer et ce n’est pas faute d’avoir encaissé le premier but, et encore moins le second but, puisque les capés de Benchikha avaient bien le temps nécessaire, ainsi que le potentiel. Mais encaisser deux autres buts en seconde période a sonné la catastrophe pour tous les Algériens, y compris ceux qui se désintéressent de la balle ronde.

Des dépenses astronomiques pour une équipe quelconque

Ce qui est choquant dans toute cette histoire, c’est que de grosses sommes d’argent sont consommées pour monter une équipe capable de faire honneur à toute la nation, une écurie porteuse d’ambitions et d’espoirs. A cet effet, pas moins de quatre milliards sont consommés afin de rééditer un exploit cher aux fans algériens, celui d’Omdourman. En revanche, la performance d’avant-hier rappelle bien celle concédée contre les Egyptiens. Par ailleurs, maintenant que la bastonnade est consommée, tous les Algériens s’interrogent sur la racine du mal qui ronge l’équipe nationale. Ainsi, des questions taraudent les esprits de savoir qui est responsable de ce qui s’est produit à Marrakech, qui faut-il responsabiliser, car il faut bien reconnaître au passage que les Marocains étaient bien supérieurs aux nôtres à plus d’un titre, car, sinon, comment expliquer une aussi étrange défaite.

Raouraoua endosse la responsabilité

Raouraoua endosse en partie la responsabilité de l’échec cuisant de l’EN en terre marocaine. Il a incarné une politique basée sur l’apport de tout joueur évoluant en Europe, oubliant que des joueurs du cru sont capables du meilleur comme du pire.

De plus, pour ce faire, des sommes faramineuses sont «bouffées» pour mener le sport roi aux bords de la faillite. C’est dire que la stratégie du premier responsable du football algérien est mise en cause, même fortement décriée par son propre entourage. En outre, la débâcle subie face aux véritables Lions de l’Atlas a démontré bien des défaillances au niveau de tous les compartiments de jeu. Du coup, le match d’Annaba n’est que l’arbre qui a caché la forêt, et ce, au grand dam de tous les supporters des Verts, lesquels attendent une confirmation. Bref, Raouraoua aura du pain sur la planche pour pouvoir redresser la situation s’il se maintient à la tête de la FAF.

Benchikha, l’homme par qui le malheur arrive

L’équipe nationale a effectué son déplacement au Royaume chérifien avec de grandes ambitions, car l’objectif tracé était au moins de revenir avec le point du nul. Toutefois, force est de constater que les poulains d’ABC ont failli à leur tâche. Et quelle faille ! Ainsi, Benchikha, qui nourrissait l’espoir de faire revenir la sélection à son meilleur niveau, celui qu’on lui connaissait dans un passé récent, a fini par se convaincre d’une chose, le mal de cette équipe est plus profond et ne se résume pas à une défaite aussi amère soit-elle au Maroc. Le travail qu’il a accompli est loin d’égaler celui de son prédécesseur, Rabah Saâdane. Et pour cause, avec la même composante, le Cheikh a pu monter en puissance une équipe qui s’est qualifiée au Mondial après 24 ans d’absence et a atteint les demi-finales d’une CAN où l’Algérie était absente deux éditions durant. En résumé, avec ABC, c’est toute l’Algérie du football qui a sombré dans le K-.O.

S. A.