A. El Abci

Walid, leur représentant que nous avons interrogé, nous dira « nous ne comprenons pas pourquoi on nous a oubliés et est-ce réellement un oubli et non une exclusion pure et simple, car en vérité nos demandes de logement sont anciennes et datent de 1996 et même bien avant. Mais en dépit de cette ancienneté, nos noms ne figurent pas sur la liste des 1.500 logements, qui a été affichée mercredi dernier », lance-t-il avec dépit.
« D’autres demandeurs, poursuit-t-il, qui ont déposé leurs dossiers bien après nous se sont retrouvés sur liste des heureux élus en question. Pour nous renseigner sur cette exclusion, nous sommes allés aux informations, chacun au niveau de son l’APC, et les responsables nous ont orientés vers la daïra. Malheureusement, affirme-t-il, la plupart de nos démarches pour avoir une entrevue avec le premier responsable de celle-ci se sont révélées vaines : il est occupé, sinon il est absent, nous dit-on, sans que l’on ait pu l’approcher une seule fois », soutient encore Walid. Et d’ajouter « nos interlocuteurs de la dite administration nous ont invités à faire des recours et les déposer. Mais lorsque nous le faisons, dit-il, et cela est arrivé plusieurs fois, on nous délivre un formulaire à remplir et où il est noté tout à fait en bas, votre dossier est en cours d’étude. Ce qui nous donne la fâcheuse impression, à tous, que c’est là une tentative de nous mener en bateau et qu’il ne s’agit que de promesses mensongères, destinées juste à gagner un peu de temps en nous faisant patienter ».
Le chef de cabinet qui a reçu une délégation des protestataires les a rassurés de la prise en compte de leur cas, leur conseillant d’attendre le résultat des recours en les réorientant vers la daïra d’El Khroub. Chose que les concernés ont décidé de faire dans l’après-midi mais sans trop de conviction, avoue leur représentant.
