Des décharges sauvages poussent comme des champignons

Des décharges sauvages poussent comme des champignons
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Le quotidien des Algérois ne semble pas prêt à s’améliorer pendant le Ramadhan. En l’absence des agents de Netcom durant ces quatre premiers jours du mois sacré, les quartiers sont envahis d’ordures et les odeurs nauséabondes rendent insupportable le quotidien des citoyens, dont les promesses des responsables locaux sont tombées à l’eau.

En effet, les quartiers de Haï El Badr, Aïn Naâdja, Baraki, Eucalyptus et Bab El Oued croulent sous les ordures au 4e jour du mois sacré, et ce en dépit des promesses des autorités locales de mobiliser 8 000 agents afin de collecter les ordures au quotidien.



Pour constater l’ampleur de ce phénomène, il suffit de se rendre dans l’un de ces quartiers, à savoir celui de Cité Sonelgz au Gué de Constantine où le phénomène d’ordures cumulées offre son lot d’odeurs nauséabondes.« Cela fait une semaine qu’on n’a pas vu les agents de l’APC et Netcom, ce qui a provoqué un cumul d’ordures», s’indigne un habitant du quartier Cité Sonelgaz du Gué de Constantine.

La commune de Baraki, elle aussi, est envahie par les déchets ménagers non collectés depuis plusieurs jours, selon les témoignages des habitants que nous avons pu interroger sur place.

LG Algérie

«Les agents de l’APC ne collectent les ordures qu’une fois la quinzaine, et au mieux une fois par semaine », a témoigné un citoyen non sans remettre en cause les service de l’APC pour leur indifférence, selon eux.Si dans certains quartiers de la capitale, le ramassage des ordures ménagères n’est assuré qu’une seule fois par semaine, d’autres, comme celui de Benghazi n’ont vu les camions de collecte d’ordures depuis des années, ce qui a rendu ce dernier en une véritable décharge sauvage.

Des milliards débloqués mais la propreté laisse à désirer

Il est à souligner qu’il suffit de se rendre dans certains quartiers de la capitale, pour constater de visu la non tenue des promesses des responsables locaux, selon lesquelles pas moins de 6 000 agents de Netcom et 2 000 autres agents communaux seraient mobilisés pour collecter les déchets ménagers pendant le mois de Ramadhan. En effet, rien de cela n’est fait sur le terrain, dont la propreté laisse à désirer.

A l’exception des communes d’Alger-Centre, Hydra et Ben Aknoun où la collecte était assurée, toutes les autres communes de la capitale croulent sous les ordures.Les citoyens interrogés par Echorouk s’accordent à faire porter la responsabilité de la situation déplorable dans laquelle se trouvent leurs quartiers aux responsables locaux qui sont, à leurs yeux, indifférents et ont failli à leur mission et n’ont pas daigné se rendre dans ces localités pour vérifier où sont passés les milliards débloqués pour le nettoiement des villes.