La ville de Gdyel n’est plus ce qu’elle était jadis, en matière de propreté. En effet, Dans plusieurs endroits, et au bord de certaines artères, on y trouve de très importantes quantités d’ordures jonchant le sol.
Des mini-décharges sauvages en plein centre-ville, agressant outrageusement la vue et donnant une très mauvaise image et de la ville et de ses gestionnaires.
Ce constat est avéré, particulièrement là où stationnent les véhicules de transport en commun et aux abords du canal de Ras El Aïn. Le grand jardin public, mitoyen au marché couvert, est totalement laissé à l’abandon, toute sa superficie étant couverte par les herbes folles, et sert lui aussi de décharge sauvage.
« On réalise des équipements à coup de millions de dinars qu’on laisse ensuite à l’abandon ; n’est-ce pas de l’inconscience ? » s’interroge un habitant avant d’ajouter, indigné : « Le marché couvert est lui aussi abandonné et déserté par les marchands de légumes qui préfèrent exposer leurs produits dans la rue. Est-ce normal ? N’est-ce pas une débandade ? A-t-on le droit de fermer toute une rue à la circulation alors qu’il existe un marché ? Cette situation de laisser-faire mène droit au pourrissement ; c’est bien dommage ! ».
A propos du canal qui traverse la forêt de Ras El Aïn, la situation n’est guère meilleure. Celui-ci est quasiment plein de toutes sortes de détritus, de long en large. Sa partie inférieure est tellement chargée que les eaux usées y stagnent. Même l’herbe y pousse drue, formant un long tapis vert, ce qui donne à croire qu’il s’agit d’une pelouse.
Un habitant bien au fait de la situation dira : « Le canal en question était, i y a plus de 2 années, couvert avec de petites dalles en béton, mais ces dernières ont été enlevées afin de permettre la réalisation de travaux d’entretien du canal.
Une fois ces travaux terminés les dalles n’ont pas été remises en place, ce qui a causé des dommages au canal et de sérieux désagréments aux habitants, à savoir mouches, moustiques et odeurs nauséabondes. Cette situation provoque également le débordement des eaux usées dans la rue, lors des averses, du fait qu’il est obstrué. « Pourquoi ne pas le nettoyer en été afin d’éviter toutes les tracasseries de l’hiver ? », affirme notre interlocuteur.
Au sujet des bouteilles pleines d’urine dans certains endroits de la ville et des excréments sur les trottoirs du grand boulevard qui traverse la ville, notre interlocuteur dira : « Au moment où la ville de Gdyel abritait moins d’habitants, il existait des toilettes publiques. Hélas, elles ont été rasées depuis déjà de longues années. Et comme dans la majorité des cafés, les toilettes sont fermées, les gens font leurs besoins n’importe où ».
A proximité de la polyclinique et au milieu de la rue, le spectacle est là aussi désolant : des travaux de réparation d’une conduite d’eau potable ont été réalisés depuis une dizaine de jours. Malheureusement, la qualité des travaux laisse à désirer.
C’est tout simplement du bâclage, du n’importe quoi : le trou mal remblayé fermant une cuvette où l’eau stagne, laisse apparaître la vanne au dessus du niveau de la chaussée, un trou que les automobilistes évitent tant bien que mal, mais jusqu’à quand ? Où sont et que font les services techniques de l’APC pour remédier à cette honteuse situation ? C’est la question que plusieurs riverains se posent. Aura-t-elle un écho favorable auprès des responsables concernés ? Là est toute la question.
A. Bekhaïtia