Des débris de l’avion d’Air France retrouvés dans l’océan Atlantique

Des débris de l’avion d’Air France retrouvés dans l’océan Atlantique

L’armée de l’air brésilienne a découvert, mardi 2 juin, de « petits débris » d’un avion dans l’Atlantique, à 650 km au nord-est de l’île de Fernando de Norohna, mais sans pouvoir encore confirmer qu’il s’agit de l’Airbus A330 qui a disparu, a annoncé un porte-parole. Parmi les débris découverts « figure un siège », a ajouté Jorge Amaral, à la presse à Brasilia.

Plus tôt, Jean-Louis Borloo, ministre des transports indiquait sur RTL que, les appareils chargés des recherches dans la zone supposée de disparition du vol AF447, au-dessus de l’océan Atlantique, ne confirmaient pas pour l’heure la présence d’ »éléments lumineux » à la surface de l’eau. L’équipage d’un avion de ligne de la compagnie brésilienne TAM avait signalé des points lumineux à 800 milles (1 300 km) de l’archipel Fernando de Noronha. L’information a été relayée par l’armée brésilienne, qui procède à des vérifications. « Retrouver les boîtes noires » de l’Airbus A330 d’Air France qui a disparu lundi au-dessus de l’Atlantique dans des circonstances indéterminées, est « une priorité absolue », a-t-il ajouté.

Les proches des passagers pourront, s’ils le souhaitent, se rendre sur la zone de la catastrophe aérienne, a indiqué le ministre qui confirme aussi que le parquet a été saisi à la suite de la disparition de l’Airbus. Le ministre des transports souligne, s’appuyant sur les dires des experts du Bureau enquêtes accidents (BEA), la « soudaineté de l’événement ». « Ils ne croient pas qu’un simple foudroiement, qui au fond est quelque chose de relativement classique en aéronautique, aurait pu créer la perte de l’appareil », a-t-il dit. « Il faut vraiment qu’il y ait eu une succession d’événements extraordinaires pour pouvoir expliquer ou tenter d’expliquer cette situation », a-t-il ajouté. Pour Dominique Bussereau, secrétaire d’Etat aux transports, « ça ressemble plus à une perte de contrôle de l’appareil liée à toute une série de phénomènes ». « Mais rien n’est à exclure tant que nous n’avons aucun élément », a-t-il dit sur Europe 1.

DIX SALARIÉS D’UNE MÊME ENTREPRISE ET LEURS CONJOINTS À BORD

Selon Le Parisien-Aujourd’hui en France, la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire a été chargée d’examiner la liste des passagers du vol AF447. L’Airbus transportait 228 personnes : 126 hommes, 82 femmes, 7 enfants et 1 bébé et 12 membres d’équipage. Les personnes à bord appartenaient à 32 nationalités, dont 73 Français (61 passagers et les membres d’équipage), 58 Brésiliens et 26 Allemands. Il y avait aussi 9 Italiens, 6 Suisses, 5 Libanais, 5 Britanniques, 4 Hongrois, 3 Irlandais, 3 Norvégiens, 3 Slovaques. Par ailleurs, trois responsables de Michelin (deux Brésiliens et une Française) se trouvaient dans l’avion. Selon Europe 1, 10 salariés de l’entreprise CGED, une entreprise de distribution de matériel électrique, accompagnés de neuf de leurs conjoints, figuraient parmi les passagers du vol disparu lundi.

Le ministre de la défense français, Hervé Morin, affirme pour sa part que les recherches se poursuivront « aussi longtemps que nécessaire » pour retrouver l’A330. »Les moyens sont déployés sur zone et nous les mettrons à disposition autant qu’il sera nécessaire », a déclaré M. Morin sur Europe 1, soulignant que « tous les moyens maritimes et aériens » qui pouvaient être mis à « disposition » l’ont été.