Abder Bettache – Alger (Le Soir) – Ce texte, dont l’objectif est «d’offrir des outils optimisés aux enjeux de l’immigration économique au Québec, vient transformer en profondeur les critères de sélection des travailleurs étrangers, de même que celui des investisseurs, des entrepreneurs et des travailleurs autonomes».
C’est autour de cette question, que le bureau conseil, Vivre ô Canada, à travers ses agents agréés à Alger et à Constantine (Innovation way consulting et can way consulting) a organisé une rencontre «d’explication» à l’adresse des postulants ayant déjà entamé le processus d’immigration vers le canada.
La rencontre intitulée «Pour une immigration réussie» et animée par Nora Bouhali a été axée essentiellement autour des différentes étapes portant sélection à l’émigration. Ainsi, la conférencière a tenu à expliquer aux présents «qu’il n’est pas du tout facile d’immigrer sans réunir les conditions pour réussir son immigration». «Les pays francophones dont l’Algérie sont certes favorisés par rapport aux autres pays pour l’émigration au Québec, mais cela ne veut pas dire que la partie est gagnée d’avance. C’est pour cette raison que le gouvernement canadien a promulgué une nouvelle loi portant immigration, dont les critères de sélection sont sélectifs et rigoureux», a-t-elle expliqué. Pour Nora Bouhali «le décret 963-2018 du 3 juillet 2018 et effectif depuis le 2 août dernier travaille l’intérêt du pays accueillant. Les critères fixés n’ont d’autres que de défendre l’image de marque de ce pays. C’est pour cette raison-là, que je vous invite à bien préparer vos dossiers, et de bien se préparer pour réussir votre immigration». Au passage, elle a invité les présents de «déjouer les pièges des arnaqueurs» et de «se rapprocher des conseillers certifiés qui sont à même de vous fournir toutes les informations légales».
Pour rappel, selon le recensement 2016 de l’agence Statistique Canada publié le 25 octobre 2017, l’Afrique constitue la deuxième source d’immigration au Canada après l’Asie et le Moyen-Orient. Selon la même source, la proportion de Canadiens nés à l’étranger a atteint 21,9% de la population du pays dont le nombre s’élevait à 35 151 728 en 2016. On indique également qu’après le Nigeria, les immigrants africains viennent de deux pays francophones du Maghreb, en l’occurrence, l’Algérie et le Maroc «qui figurent en seconde et troisième places».
A. B.