Des coupures d’électricité des effondrements, des blessés et une circulation chaotique Pourquoi ce gâchis…

Des coupures d’électricité des effondrements, des blessés et une circulation chaotique Pourquoi ce gâchis…

Des pluies torrentielles se sont abattues hier sur l’ensemble du territoire de la wilaya d’Oran, où selon l’Office national de météorologie (ONM), les intempéries vont se poursuivre jusqu’à demain.

En effet, le niveau des précipitations a dépassé les 35 mm pendant la nuit de mardi, suivies de violentes rafales de vent, qui ont atteint, selon les mêmes sources les 90 km/heure.

Les régions les plus touchées par la pluie, sont les daïras d’Es-Sénia et de Oued Tlélat, indique-t-on de bonne source. Par ailleurs, nous avons appris également que les services de la protection civile ont effectué une cinquantaine d’interventions pendant la même période et ont reçu plus de 300 appels émanant de citoyens en situation de détresse.

Face à cette situation, une cellule de crise a été mise en place regroupant les différents corps de sécurité et les administrations locales pour faire face aux effets engendrés par les intempéries.

Concernant les interventions des pompiers, les mêmes sources citent notamment les quartiers de la ville d’Oran à forte concentration de bâtisses précaires ou menaçant ruines où des effondrements ont été enregistrés, comme cela est le cas à Sidi El Houari, où plusieurs familles ont passé la nuit à l’extérieur des immeubles, à cause des vents violents.

Un effondrement à côté du port d’Oran a fait un blessé, une femme âgée de 80 ans, et un autre à Médiouni a fait 5 blessés issus de la même famille, précise-t-on.

Ces derniers sont toujours hospitalisés. Par ailleurs, des unités de la protection civile ont effectué des patrouilles au niveau des différents quartiers de la ville pour intervenir le plus vite possible en cas d’accident.

Nous avons appris également que d’autres unités de la Gendarmerie nationale sont intervenues sur plusieurs routes pour rétablir une liste de routes fermées à la circulation et coordonner les efforts d’ouverture des axes routiers submergés par les eaux de pluie.

Dans ce cadre, la route du 3ème périphérique a été fermée partiellement à la circulation, particulièrement au niveau du segment longeant l’hôpital militaire. La route nationale 11 au niveau du pont de Hassi Ben Okba et de Bir El Djir, plus précisément à proximité de l’unité de la protection civile, ainsi que l’autoroute Est-Ouest au niveau de Oued Tlélat, la route reliant Sidi Bakhti à Boutlélis ont été également fermées à la circulation, ajoute-t-on de même source.

D’autre part, nous avons appris que dans le quartier de Maraval, plusieurs arbres ont été déracinés au niveau de la cité des Oliviers, d’autres arbres sont tombés sur la route du 3ème périphérique et la forêt du quartier de Bouamama, dans ce quartier, les cours ont été pénalisés au niveau de l’école primaire Hanister et le CEM Bouamama 1, où les élèves étaient obligés de revenir à leurs demeures, à cause des eaux pluviales qui ont envahi ces établissements scolaires.

L’îlot C a été également envahi par les eaux pluviales dans la région dite «El Oued». Par ailleurs, les mares d’eau remplissaient la route nationale 02 (RN 2) et les différents axes menant au tissu urbain de la ville.

D’autre part, la cité universitaire «C5» située près de la cité pépinière, a été le théâtre de protestations de la part de plusieurs résidants qui ont fermé la route pendant la matinée d’hier, pour protester contre l’infiltration des eaux pluviales dans plusieurs chambres de cette résidence universitaire.

Du côté du pont Zabana, les palmiers plantés il y a quelques semaines, ont été déracinés, même la décoration lumineuse mise en place à l’occasion des festivités du 50ème anniversaire de l’indépendance s’est détachée sur plusieurs points lumineux.

Par ailleurs, au niveau du quartier d’El Barki, la stagnation d’eau a été enregistrée au niveau du CW 33 non loin de notre rédaction, où le projet d’évacuation des eaux pluviales réalisé l’année passé n’a pas suffi à endiguer la flotte. La circulation routière a été largement paralysée sur cet axe. A l’intérieur de ce quartier populaire, les eaux boueuses remplissaient les ruelles non réaménagées, a-t-on constaté.

D’autre part, du côté de Bastié, un point lumineux a semé hier la panique sur la route du 2ème périphérique, où une unité de protection civile et des services concernés ont pris deux heures pour enlever ce point lumineux qui a failli céder et mettre en danger la vie des automobilistes. Deux autres poteaux en bois ont cédé sur l’avenue de Sidi Chahmi à la violence des vents.

Mohamed Hamza