Des “clandos” marocains arrêtés à Alger

Des “clandos” marocains arrêtés à Alger

Cinq ressortissants marocains en situation irrégulière ont été arrêtés, par les éléments de la gendarmerie de la wilaya d’Alger, et présentés au niveau du tribunal de Bir-Mourad-Raïs.

Ils ont été placés sous mandat de dépôt alors que le propriétaire du domicile où ils résidaient a été mis sous contrôle judiciaire.

C’est suite à des renseignements, faisant état de la présence d’étrangers dans une habitation à Dély-Ibrahim sur les hauteurs d’Alger que les gendarmes ont perquisitionné le domicile en question dont le propriétaire est algérien. C’est alors qu’ils ont pu procéder à l’arrestation de 5 ressortissants marocains en situation irrégulière.

Des derniers louaient des chambres à hauteur de 6 000 DA chacun.

L’enquête menée par la BRI (brigade des recherches et intervention) de Cheraga relevant de la section de recherches d’Alger a révélé que les 5 ressortissants arrêtés étaient âgés entre 21et 31 ans et étaient natifs des régions de Fès et Taza. Les éléments de l’enquête ont également précisé qu’ils se sont introduits illégalement en Algérie par des passeurs marocains à qui, d’après leur aveux, ils avaient versé d’importantes sommes d’argent entre 10 000 et 20. 000 DH, voire 30 000 DH pour joindre l’Algérie à la recherche d’emploi comme artisans et plâtriers pour la majorité vu la grande demande de ces activités en Algérie.

Toujours selon leurs aveux, ils étaient environ 16 marocains à traverser la frontière, après avoir été pris en charge par un passeur marocain jusqu’à la ville d’Oujda.

Une fois arrivés à Maghnia, ces clandestins sont orientés par un passeur algérien vers la wilaya d’Oran, et ils se sont déplacés par taxi collectif le moyen le plus utilisé généralement par les clandestins, avant de se rendre ensuite par train à Alger pour éviter les points de contrôle.

Une fois arrivés dans la capitale, ils se rendent à El-Hamiz ou leur “recruteur” les oriente vers des villas en chantier pour la plupart appartenant à des hommes d’affaires algériens. Là, ils travaillent comme artisans plâtriers, le travail marocain état très estimé et demandé.

Dans les différents rapports des services de sécurité à propos de la lutte contre l’immigration clandestine, il a été relevé une “entrée” massive de Marocains (essentiellement des maçons et plâtriers), ces deniers mois en Algérie.

NEÏLA B.