Des accidents aux lourdes conséquences s’inscrivent chaque jour sur les listes macabres communiquées par les services de la Protection civile, de la police ou de la gendarmerie.
Les accidents de la route, un sujet qui a fait couler beaucoup d’encre ces dix dernières années et cela malgré les différentes lois et sanctions prises. A titre d’exemple, déclinant le plus récent bilan, selon les services de la Protection civile, quaranteneuf personnes ont trouvé la mort et 1 000 autres ont été grièvement blessées dans des accidents de la circulation enregistrés entre le 1er et le 7 mars au niveau national. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Biskra avec 7 morts et 40 blessés dans 29 accidents, relève la même source.
Ces chiffres viennent rappeler la gravité de la situation. Des accidents aux lourdes conséquences s’inscrivent chaque jour sur les listes sanglantes rédigées par les services de la Protection civile, de la police ou de la gendarmerie. Alger avait affiché, a elle seule, plus de 85 morts pour l’année 2014 et près de 1 900 autres ont été blessés dans des accidents de la route, a indiqué un bilan du groupement territorial de la Gendarmerie nationale de la wilaya d’Alger.
Les autres willayas affichent des chiffres plus alarmants et pour ce qui est des causes des accidents, le facteur humain demeure à ce jour la principale cause, en raison notamment du non-respect du code de la route, avec un nombre effroyable d’accidents, soit plus de 95% du total d’accidents enregistrés.
L’excès de vitesse vient en tête des infractions du code de la route, dont le non-respect des feux de signalisation et de la distance de sécurité. Les jeunes, notamment ceux âgés entre 18 et 29 ans et les nouveaux permis, sont les premiers responsables des accidents et les plus exposés à ce risque.
La qualité des véhicules est mise en cause, la plupart des voitures sont non conformes aux exigences de sécurité mondiale. Le bilan cite également l’augmentation du parc automobile à Alger durant les cinq dernières années qui compte près de deux millions de véhicules, écartant toutefois, l’état des véhicules qui ne représente que 28 cas seulement.
Des mesures ont été prises pour faire face à ce drame quotidien, mais des accidents et des dépassements continuent à être enregistrés dans les 48 wilayas du pays. Des lois plus sévères et des décisions ainsi que des sanctions doivent être prises pour minimiser les accidents de la route et faire en sorte que la sécurité revienne enfin sur nos routes.
T. K.