Les effets de la crise économique commencent à être concrètement ressentis. La première conséquence directe est la flambée de l’Euro et du Dollar face au dinar algérien au marché noir atteignant des niveaux records et en dépassant la barre symbolique des 200 Dinars algériens.
En revanche, une forte hausse du flux migratoire clandestin est signalée vers les deux destinations privilégiées des migrants illégaux algériens, l’Italie et l’Espagne en l’occurrence, pour atteindre la France ou l’Allemagne.
Les gardes-de-côtes algériens ont pu empêcher quatre tentatives d’immigrations clandestines vers les côtes espagnoles de 117 «Harrags» (Migrants clandestins algériens) dans plusieurs wilayas côtières de l’ouest du pays, dans l’espace de deux jours, a t-on appris de sources se disant bien informées.
Selon les mêmes sources «plusieurs dizaines de migrants illégaux se disant algériens ont été arrêtés par les services de sécurité italiens et placés dans des centres de rétention dans l’espace de 24 heures».

Le phénomène de l’immigration illégale sur des bateaux de la mort, avant quelques années, exclusif aux jeunes hommes entre 16 et 35 ans, touche désormais toute la société avec ses différentes couches dont des jeunes femmes et des familles entières qui tentent de traverser la méditerranée.