Des chefs d’AQMI et du MUJAO réfugiés à Tindouf ?

Des chefs d’AQMI et du MUJAO réfugiés à Tindouf ?
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De hauts responsables d’AQMI et du Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) de rejoindre les camps des réfugiés sahraouis de Tindouf. Les autorités algériennes auraient été informées par les services des renseignements français.

Du côté algérien il est fait état d’une probable tentative des terroristes du MUJAO et d’AQMI de se réfugier sur le sol algérien pour fuir les bombardements aériens français lancés depuis vendredi dernier.

Selon le site français d’informations “Le courrier Stratégie” qui, faisait hier soir, ces révélations citant des sources sécuritaires algériennes, parmi la quinzaine de combattants d’AQMI qui aurait réussi à rallier cette zone par voie de terre, l’on compterait notamment Hamada Ould Khaïrou , un haut responsable du MUJAO qui se serait allié à Omar Belmokhtar, l’un des chefs d’AQMI.

A en croire la même source, “Hamada Ould Khaïrou serait marié à une jeune femme d’origine sahraouie, d’où le choix de rejoindre les abords de Tindouf” et que “cet allié de l’un des principaux chefs d’AQMI, dont le nom de guerre est “El Sicario” (Le Sicaire) aurait ainsi fait défection avec plusieurs de ses hommes suite à l’annonce lundi du regroupement du “Majliss echoura al-moudjahidine”, un syndicat de groupes islamistes né suite à l’entrée de la France en guerre au Mali”.

LG Algérie

L’Algérie aurait même accéléré le processus de fermeture de ses frontières après avoir été informée par les services spéciaux français, la DGSE, qu’une colonne de pick-ups d’AQMI, dans laquelle se trouvait Hamada Ould Khaïrou se dirigeait à grande vitesse aux abords de la région de Tindouf, et ce “avant que sa trace ne soit perdue, les occupants s’étant vraisemblablement dispersés auprès de relais et contacts locaux”, toujours selon le même site français citant une source sécuritaires algérienne.

Ce n’est pas la première fois que des informations font état de la présence terroriste dans les camps des quelques 200.000 réfugiés sahraouis de Tindouf notamment au lendemain de l’enlèvement de ressortissants occidentaux dans la ville de Tindouf et à l’implication de Omar Ould Si Ahmed Hama, dit Omar “le Sahraoui”, dans le kidnapping de deux humanitaires espagnols .

Les autorités algériennes ont toujours mis ces “accusations” sur le compte des “manœuvres marocaines” pour “dépeigner” les militants sahraouis comme des terroristes islamistes.