La figue sèche de Beni Maouche poursuit son ascension et s’ouvre à de nouveaux horizons sur le marché international. Après un premier envoi concluant l’année dernière, les producteurs de cette région de Béjaïa viennent d’expédier un deuxième lot vers les États‑Unis.
Le mois dernier, 25 quintaux de ce produit traversaient l’Atlantique. L’information a été confirmée par Amar Sahki, membre de l’Association des figuiculteurs de la wilaya de Béjaïa, sur sa page Facebook.
Si la quantité reste modeste, elle marque néanmoins une étape clé pour cette production locale. Déjà très prisée à l’intérieur du pays, la figue sèche de Beni Maouche montre qu’elle peut séduire un public exigeant à l’étranger. Cette avancée reflète à la fois le savoir-faire des producteurs et la structuration progressive d’une filière qui gagne en visibilité et en confiance.
Le marché américain : un cap pour la filière de la figue sèche de Beni Maouche
Le premier envoi, effectué en quantité limitée l’année passée, avait trouvé écho auprès des acheteurs américains. Forts de cette expérience, les producteurs ont renforcé leur capacité de préparation et d’exportation. Cette nouvelle opération repose sur :
- Une montée en volume, signe de confiance dans la qualité du produit ;
- Une organisation plus professionnelle au sein des coopératives locales ;
- Une réponse claire aux retours du marché américain.
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Ainsi, les figuiculteurs se sont conformé aux normes américaines. Notamment en matière d’emballage et de conservation. Le conditionnement a été spécialement conçu pour protéger le produit durant le transport. Tout en garantissant sa conformité à l’arrivée.
Figue sèche de Beni Maouche
Figue sèche de Beni Maouche : un produit ancré dans la demande locale pour sa qualité
En Algérie, la figue sèche de Beni Maouche reste un produit recherché, notamment grâce à la réputation de son terroir et au savoir-faire transmis de génération en génération. Les prix oscillent actuellement entre 1800 et 2600 DA le kilo, selon la variété et le calibre. Cette valeur ajoutée s’explique par la qualité du séchage traditionnel. et le tri minutieux réalisé par les producteurs.
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Si la demande interne demeure forte, la structuration progressive de la filière ouvre la porte à des exportations plus régulières. Les coopératives, mieux organisées, affichent désormais l’ambition claire de faire de la figue sèche de Beni Maouche un produit capable de s’imposer hors des frontières.
L’envoi de ce lot vers les États-Unis confirme une dynamique déjà amorcée. Celle d’une filière qui se modernise tout en préservant son identité. L’expérience acquise, l’amélioration des méthodes de travail et la maîtrise des normes d’exportation créent une base solide pour de futures opportunités.
Si la production continue sur cette trajectoire, d’autres marchés pourraient s’intéresser à ce fruit typique de la région de Béjaïa. Une reconnaissance qui valorise un produit local et offre de nouvelles perspectives économiques aux producteurs.
