Plus de 11 000 enfants soldats ont été délivrés de leur servitude l’an dernier mais des centaines de milliers d’autres restent à la merci de groupes armés comme celui de Thomas Lubanga, estime l’ONU. L’objectif est de s’assurer d’ici à 2015 qu’aucun enfant ne soit plus enrôlé dans une armée nationale, selon l’ONU.
Seuls la République démocratique du Congo et le Soudan font encore exception. Les très nombreux enfants encore contraints de se battre sont aux mains de groupes comme les talibans afghans, les rebelles congolais de Bosco Ntaganda, les insurgés islamistes shebab en Somalie, les islamistes d’Ansar Dine au Mali ou des organisations terroristes ou armées privées. Lubanga est l’exemple classique qu’on retrouve dans les grandes guerres africaines des années 1990 : l’enlèvement d’enfants, l’usage de drogues, les enfants utilisés comme soldats, donc c’est un des pires». Dans de nombreuses guerres civiles, la drogue est utilisée pour retourner les enfants contre leur famille; les jeunes filles deviennent des esclaves sexuelles ou des combattantes, ou les deux. En plus des 11 000 enfants soldats libérés l’an dernier, dix-neuf «programmes d’action» ont été conclus avec des gouvernements et des groupes.