Ils sont venus ce lundi de plusieurs wilayas en se donnant rendez-vous à Boufarik (10 km au nord de Blida) pour marcher sur la capitale pour faire entendre leurs revendications sociales. Cette tentative a échoué et pour cause, les services de sécurité ont bloqué l’autoroute à la sortie de la ville de Boufarik.
Les protestataires n’ont pas voulu forcer le cordon sécuritaire afin de ne pas envenimer la situation en se contentant de tenir un rassemblement à la périphérie de la ville, lieu-dit Haouche Gros, haut lieu de la résistance des patriotes contre le terrorisme des GIA et autres GSPC dans les années 90, pour faire part de leurs revendications et décider de la suite à donner à leur mouvement de contestation.
Pour rappel, une marche similaire organisée par quelque 500 gardes communaux voulant rallier Alger pour faire entendre des revendications sociales, avait été également stoppée décembre dernier près de Boufarik par les services de sécurité.
Les gardes communaux entendent faire aboutir leurs revendications en l’occurrence la « reconnaissance officielle » du corps des gardes communaux, la création d’un « Haut comité pour les victimes de la décennie noire », la révision des bases de salaires des retraités du corps et, enfin, la réintégration de l’ensemble des éléments radiés du corps de la Garde communale.