Des candidats prêts à faire un pacte avec Satan pour devenir président

Des candidats prêts à faire un pacte avec Satan pour devenir président

L’espoir de devenir président de la République en Algérie, presse certains candidats à la présidentielle de jouer le tout pour le tout, même si l’Algérie autour d’eux s’écroule. Qu’on tend la main aux ex-FIS qui ont assassiné le peuple, ou aux harkis qui ont vendu le pays aux colons ou au MAK qui appelle à l’autodétermination de la Kabylie, c’est ne soucier point, du moment où ils sont prêts à conquérir El-Mouradia en marchant sur des milliers de cadavres..!

Faire un pacte avec le FIS, les harkis, ou même le diable en personne, peu importe, l’essentiel est de passer à El-Mouradia. A travers les urnes , sur un char , en marchant sur des milliers de cadavres, pour ces candidats assoiffés de pouvoir, le compte est bon, du fait que seul le fauteuil du Président compte pour eux. A quelques jours du scrutin du 17 avril 2014 , la campagne électorale s’électrifie et prend un bon « 320 volts » , dans les salles de meetings à couteaux tirés . Des candidats s’acharnent sur le Président sortant, et fustigent ses émissaires, à travers des insultes et des menaces allant jusqu’à tabasser des journalistes pour intimider les médias et les chaines de télévision qui soutiennent la candidature de Bouteflika.

Les mêmes scènes sont rejouées dans d’autres wilayas, où l’alarme est tirée par les staffs du Président sortant qui crient au complot. Un péril qui se joue dans les coulisses des directoires des campagnes de certains candidats, pour troubler la fête du 17 avril prochain et pour propulser l’Algérie vers le chaos des années 90. Alors que dans un pays qui se respecte, et pour des hommes, qui aujourd’hui se disputent la magistrature suprême du pays, généralement, sont soumis au respect de la Constitution, et aux acquis du 1er novembre 1954 ; il y a un des lignes rouges à ne pas franchir.

Les appels au retour du FIS, des harkis, ou l’ouverture de la frontière marocaine, sont des atteintes aux chouhada et des invitations à la guerre civile et à l’ingérence étrangère qui mettent le pays en péril et le destin de l’Algérie sous la merci des ennemis. Ces candidats, notoirement prêts à toutes les compromissions et à toutes les mésalliances pour espérer devenir président de la République, ne semblent pas se soucier de la dignité du peuple et du prix des 200 mille de morts, victimes du terrorisme, qui ont payé de leur vie le prix de la stabilité du pays , pour qu’ils viennent aujourd’hui négocier le poste du Président avec les anciens terroristes. Au tout début de la campagne, ils ont commencé à multiplier les appels du pied aux islamistes, toutes tendances confondues en espérant capter leurs voix.

Tout est clair, depuis le début de la campagne électorale, des contacts sont ainsi noués avec les cadres de l’ex FIS, notamment Ali Djeddi, Abdelkader Boukhamkham, Ahmed El Marani, El Hachemi Sahnouni et Kamel Guemazi le bras droit de Ali Belhadj. En échange d’un soutien à leurs candidatures, ils ont promis la réhabilitation de l’ex FIS, dans le cadre d’un projet de « Constitution consensuelle », oubliant pour le coup leur responsabilité dans le massacre de l’Algérie durant une décennie, avec ses 200.000 morts, des milliers d’orphelins, et 60 milliards de dollars de dégâts, sans compter le profond traumatisme psychologique. Le 17 avril prochain, les vrais algériens doivent se souvenir des années du sang et de la mort et surtout sanctionner ces candidats qui cherchent à ramener l’Algérie au terrorisme.

Riad