Des brigades pour protéger les mineurs,Cybercafés et boîtes de nuit sous surveillance

Des brigades pour protéger les mineurs,Cybercafés et boîtes de nuit sous surveillance
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La Gendarmerie nationale a récemment créé huit nouvelles brigades pour la protection des mineurs, notamment à Alger, Oran, Constantine, Annaba, Blida, Tiaret, Médéa et Chlef.

vont investir les cybercafés, salles de jeux et boîtes de nuit, souvent fréquentés par les mineurs, dans le but d’en interdire l’accès aux moins de 17 ans. «C’est à partir de septembre prochain que le vrai travail de terrain sera lancé par ces nouvelles brigades. Les gendarmes composant ces brigades effectueront des opérations coup-de-poing dans ces lieux fréquentés par les mineurs afin de leur éviter l’égarement», a expliqué jeudi dernier le directeur des écoles de la GN, le colonel Youssef Boulesnane. Il ajoute : «Nous avons créé huit nouvelles brigades pour la protection des mineurs. Nous étions dans l’obligation de le faire, d’autant que beaucoup de mineurs sont victimes des agissements des réseaux du mal.

Souvent égarés, ces mineurs consomment drogue et alcool, et commettent leurs premières agressions». Le colonel Boulesnane a expliqué également que 64 gendarmes ont été entraînés et formés à cette nouvelle mission. Chaque brigade est composée de 8 à 10 éléments, dont six enquêteurs, un psychologue, un chef de brigade de la police judiciaire, et son adjudant-chef. Ces derniers auront la tâche de suivre ces mineurs afin de les réinsérer dans la société. Une prise en charge sur les plans moral et éducatif sera offerte aux moins de 17 ans, sans compter l’organisation d’excursions. Le but est de repêcher ces jeunes en les éloignant du mal, d’autant que le nombre des mineurs impliqués dans les affaires de vol et d’agression sont en nette augmentation. Consciente du danger potentiel, la Gendarmerie nationale s’est trouvée dans l’obligation de créer ces brigades pour protéger ces enfants et leur venir en aide. Des centres de rééducation ont été créés spécifiquement pour accueillir ces égarés. C’est le cas du Centre d’El Biar, à Alger où des mineurs impliqués dans des affaires de vol ou consommation de la drogue ont été pris en charge. Ils ont bénéficié de vacances dans une ville côtière du pays pour goûter à une vie autre que celle qu’ils ont connue et afin de les éloigner des milieux dangereux qu’ils fréquentaient auparavant. Chaque brigade comprend un gendarme psychologue dont le travail de ce dernier est essentiel, d’autant qu’il contribuera, de par son expérience, à aider les enfants à reprendre une vie normale dans la société.

Les brigades comprennent également six gendarmes enquêteurs qui seront mobilisés pour mener des investigations dans les lieux fréquentés par ces mineurs. D’autre part, si après démantèlement d’un réseau du mal il est constaté la présence d’un mineur, celuic-ci sera dirigé vers cette brigade qui s’occupera de sa prise en charge sur les volets moral et éducatif. Par ailleurs, de plus en plus de mineurs sont recrutés par des réseaux de malfaiteurs qui les exploiteront pour exécuter des vols ou agresser des personnes afin de leur subtiliser leurs biens.

S. A.