Une nouvelle formation est en passe d’être créée.
Selon le communiqué faisant part de sa prochaine naissance, elle sera résolument un parti d’opposition.
Ce document, daté du 20 août, est signé de cinq noms, l’ancien secrétaire général du RND et de la CNEC, Tahar Benbaïbèche, l’ancien député Haïder Bendrihem, ainsi que Cherifi Mohamed, Kehlouche Jabir, Mekkhalet Mohamed.
Même si la dénomination de ce mouvement et la publication des noms de ses membres fondateurs suivront ultérieurement, ces premiers militants déclarent que « conformément à la Constitution et les lois de la République, nous avons décidé de nous organiser et de nous unir pour annoncer la création d’un mouvement politique qui va participer à ouvrir un débat national avec le reste des forces politiques du pays qui refusent la politique du fait accompli ».
Les motivations des quatre signataires sont nombreuses. « Elles ont trait à la piètre situation dans laquelle se débat le pays ».
« Les années se succèdent et nous attendons toujours une amélioration de la situation qui ne cesse d’empirer », indique la même source, qui explique que « l’Algérie a pris une voie inverse dans tous les secteurs et sur tous les plans, au point qu’aucune indication ne vient conforter le citoyen sur une issue meilleure et pour suggérer qu’une fin de ce rouleau compresseur qui menace de phagocyter la société est proche ».
De même, selon les rédacteurs du communiqué, « la corruption est devenue une règle essentielle dans toutes les transactions au point de mettre en péril la sécurité de la nation, en plus de fléaux auxquels notre société est étrangère, comme le terrorisme, la harga, le suicide et d’autres phénomènes qui renseignent sur la gravité de la situation ».
G. L.
