160 Algériens, 40 Tunisiens, 15 Mauritaniens, 8 Libyens, 3 Marocains et un Palestinien établis au Yémen ont été évacués vers Alger dans un avion de la compagnie nationale Air Algérie.
Une opération humanitaire « effectuée sur instruction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui a « suivi le déroulement durant ces derniers jours » du rapatriement des Algériens établis au Yémen, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.
Les ressortissants des cinq pays de l’Union du Maghreb ainsi que le Palestinien évacués de Sanaa via le Caire ont été accueillis samedi soir à leur arrivée à l’aéroport Houari Boumediene à Alger, par le ministre algérien des affaires étrangères, Ramtane Lamamra et la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la Femme, Mounia Meslem.
L’Algérie a refusé de participer à l’opération militaire lancée au Yémen par une coalition arabe dirigée par l’Arabie Saoudite. Des analystes estiment qu’elle est, avec Oman, le seul pays à même de mener une médiation pour trouver une issue politique à la crise yéménite.
C’est le cas de l’éditorialiste palestinien Abdelbari Atwan, très critique à l’égard de l’intervention saoudienne qualifiée par lui d’un scénario libyen en beaucoup plus grands. Deux Etats arabes, a-t-il souligné, sont en mesure de jouer un rôle de médiateur dans un conflit dont les retombées sont graves.
« Le sultanat d’Oman qui a refusé pour de nombreuses raisons de s’impliquer dans la confrontation et qui a de bonnes relations avec l’Iran. Et aussi l’Algérie, pays maghrébin qui a une longue expérience dans ce domaine ».
