Des agences de voyages ont lancé ce nouveau produit: Un Hadj à… crédit

Des agences de voyages ont lancé ce nouveau produit: Un Hadj à… crédit
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Le payement pourra se faire en plusieurs tranches et sans intérêts.

Bonne nouvelle pour nos futures hadjis, ils pourront opter pour le Hadj à crédit! En effet, certaines agences de voyages du pays ont trouvé cette ingénieuse idée pour permettre aux pèlerins qui seront tirés au sort de pouvoir réaliser le voyage de leur vie. Ils pourront ainsi payer leur pèlerinage par facilités de paiement en plusieurs tranches. Cerise sur le gâtaeu, ce crédit est sans intérêts pour ne pas toucher à la sacralité de la chose! Surtout qu’ils sont proscrits en islam en étant considérés comme de la riba. Cette initiative n’a pas encore touché toutes les agences de voyages du pays qui s’occupent de l’organisation du Hadj, mais avec la concurrence serrée qui existe entre elles, il y a fort à parier que la majorité va suivre cette belle initiative. Les détails précis et les conditions de ce crédit ne sont pas encore connus, mais on sait que c’est l’agence de voyages qui payera à l’avance le voyage.

Le pèlerin s’occupera du remboursement à son retour des Lieux saints. Ils pourra le faire en plusieurs parties, selon l’accord qu’il conclura avec son voyageur.

Une bouffée d’oxygène donc pour des hadjis confrontés à la flambée des prix du «Hadj» dont les prix ont augmenté de plus de 30%.

LG Algérie

Le prix du pèlerinage à La Mecque a dépassé la barre symbolique d’un demi-million de dinars après avoir, l’année dernière, franchi celle des 400.000 dinars! La faute à une conjoncture nationale et internationale des plus délicates avec la chute des prix du pétrole.

La déperdition de notre dinar n’est pas en reste! A la banque, un euro est presque à 120 dinars et un dollar est échangé à presque 110 dinars! Au marché parallèle, c’est pire, un euro s’échange à plus de 170 dinars contre 167 dinars pour le dollar!

Une inflation qui se répercute incontestablement sur les prix du Hadj qui est payé en devises. C’est comme pour les produits importés; mais si au niveau international leurs prix n’augmentent pas, vu la déperdition du dinar, le consommateur les payera plus chers.

La «flambée» était inévitable même si les autorités ont réussi à limiter les dégâts en négociant à leur maximum les prix avec les autorités saoudiennes. Surtout que même les billets d’avion sont plus chers à cause de la conjoncture économique actuelle. De plus, avec les finances actuelles du pays, l’Etat ne subventionne plus le pèlerinage à La Mecque.

Le pays n’a plus les moyens pour une telle offrande.

Les 24.000 dinars de subvention ont été supprimés, ce qui avait mis les pauvres pèlerins qui ont eu la chance d’être choisis dans une situation des plus inconfortables. Ils avaient peur d’abandonner le rêve de toute une vie, en prenant le risque de ne plus jamais être tiré au sort à cause de l’argent qui vient à manquer.

Quoique beaucoup d’entre eux aient affiché leur ferme intention de boycotter le Hadj cette année, pas seulement à cause des prix qui ont atteint des sommets, mais de la politique de l’Arabie saoudite dans le Monde arabe et surtout ses attaques en règle contre l’Algérie…