Des activités culturelles en hommage au défunt « Abdelkader Alloula » à Tlemcen

Des activités culturelles en hommage au défunt « Abdelkader Alloula » à Tlemcen

Diverses activités culturelles et théâtrales ont marqué l’hommage rendu, dimanche à Tlemcen, au comédien et homme de théâtre le regretté « Abdelkader Alloula ».

Cet hommage a été l’occasion pour des réalisateurs et hommes de théâtre de rappeler le parcours artistique du défunt, ses œuvres et créations en plus de débattre de certains problèmes auquel fait face le théâtre sur les scènes locales et nationales comme « l’absence du public », la maigre production théâtrale et autres.

L’hommage se poursuivra dans la soirée de dimanche par la présentation de la pièce « Homk Salim » ainsi que par l’organisation, dans la journée du lundi, d’une table ronde qui sera axée sur « l’influence d’Alloula sur le théâtre », à laquelle prendront part le réalisateur Ali Abdoune, l’épouse du défunt Rajaa Alloula et le journaliste Kamel Bendimerad. Cette table ronde sera suivie par la présentation de la pièce intitulée « Arlequin ».

Cette manifestation commémorative a donné lieu également à un vernissage à la maison de la culture, une exposition d’arts plastiques des artistes Lahbib Amri et Nabil Belabbassi, en présence d’amateurs du 4ème art et d’hommes de culture.

Le défunt Abdelkader Alloula, né en 1939 à Ghazaouet (Tlemcen), a toujours affectionné le théâtre depuis sa tendre enfance. Il fit partie en 1956 de la troupe des jeunes d’Oran où il joua plusieurs pièces avant d’embrasser une carrière de réalisateur avec la troupe « l’aube de l’indépendance ».

En 1963, le défunt Alloula participa avec cinq pièces avant d’écrire la pièce « el ghoula », considérée comme la première œuvre théâtrale professionnelle. Entre 1965 et 1975, Alloula réalisa de nombreuses pièces adaptées d’œuvres mondiales avant de réaliser, en 1980, la pièce « El goual » qui eut un grand succès.

D’autres pièces célèbres ont suivi comme « El Ajouad » en 1985, « Litham » en 1989 « Ettoufah » en 1992 et Arlequin en 1993.

Abdelkader Alloula fut assassiné dans un attentat terroriste en 1994 à Oran, alors qu’il préparait une nouvelle pièce théâtrale intitulée « El imlak » (le géant), rapelle-t-on