Le réseau de l’éclairage public du groupement d’Oran est la cible d’actes de sabotage à grande échelle. Manifestement, ces actes ne sont pas l’œuvre de bandes «spécialisées» dans le vol de câbles électriques, mais d’actes «gratuits» perpétrés par des fossoyeurs à des fins suspectes.
Ces dernières années, le nombre des actes de vandalisme a pris une courbe ascendante depuis que le réseau de l’éclairage public a été confié à l’EPIC ERMES Oran au début de l’année 2013, confient des sources bien informées.
Le réseau d’éclairage public de la route de l’aéroport ainsi que celui du 4e Bd périphérique a été ainsi vandalisé au début du mois par des inconnus qui, étrangement, n’ont pas emporté les câbles électriques. Les saboteurs semblent de bons connaisseurs du fonctionnement du réseau d’éclairage public. Ils avaient pour seul objectif de mettre le réseau hors état de service. Les vandales savaient avec précision les «points faibles» du réseau sur ces deux tronçons stratégiques.
Les coffrets des différents poteaux d’éclairage ont été ouverts et les câbles coupés. Cet acte de sabotage n’est malheureusement pas un cas unique dans le groupement d’Oran, puisque des événements similaires ont été enregistrés dans plusieurs autres zones de la ville et sa périphérie. Le chef de l’exécutif est au courant de cette progression inquiétante des actes de sabotage. Il y a lieu de souligner à ce propos que le premier responsable de l’exécutif de la wilaya avait instruit au début du mois le directeur de l’EPIC ERMES pour déposer une plainte aux services de sécurité dans el but de mettre la lumière sur ces actes de sabotage, confie une source autorisée.
Il ne s’agit pas en réalité d’actes de sabotage perpétrés périodiquement par des délinquants dans certaines zones pour profiter de l’obscurité dans le but d’agresser des passants ou des automobilistes, mais il serait question d’actes planifiés par des bandes organisées avec des connaissances certaines dans le domaine de l’électricité.
Selon certaines indiscrétions, il s’agirait de tentatives de lobbys pour d’un côté discréditer le travail de l’EPIC ERMESO et contraindre les autorités locales à recourir à la sous-traitance des opérateurs privés. Le citoyen reste la première victime de ce lobbying qui a des conséquences fâcheuses. L’absence d’éclairage public dans de nombreuses zones cause de nombreux désagréments aux habitants. Les habitants des cités populeuses craignent les agressions nocturnes encouragées entre autres par l’absence d’éclairage.
A Saïd