Certains spécialistes égyptiens, expliquent que c’est sur le plan émotionnel que les Pharaons perdent souvent leurs moyens, notamment face à un pays arabe issu du Maghreb.
Les Pharaons d’Egypte figurent désormais parmi les dix nations africaines qui ambitionnent de faire partie des cinq pays qui représenteront le continent noir au Mondial 2014, prévu dans une année au Brésil. L’Egypte qui n’a plus participé à la moindre phase finale d’une Coupe du Monde depuis 23 ans, au lendemain du Mondial 1990, organisé à l’époque par l’Italie, courre toujours derrière sa troisième participation au rendez-vous planétaire le plus prisé par toutes les nations.
Les Egyptiens qui ont touché le fond, notamment au lendemain de leur dernière qualification au mondial 2010, au terme d’un match-barrage livré et perdu à Khartoum face aux Verts, reviennent aujourd’hui avec un nouveau visage, et des ambitions légitimes, notamment après avoir réussi le pari de terminer en tête de leur groupe, qualificatif aux fameux barrages tant attendus désormais par l’ensemble des autres nations toujours en course pour espérer être présentes l’année prochaine au Brésil.
L’Egypte qui a toujours figuré parmi les grands ténors au niveau africain, a traversé au cours de ces deux dernières années un véritable désert sans précédent, au point d’avoir été absente à la CAN 2013.
Le retour au premier plan des Pharaons d’Egypte, notamment au cours des éliminatoires du mondial 2014 toujours en cours, et qui prendra fin le mois de septembre prochain, est toutefois marqué aujourd’hui par cette récurrente question suivante qui préoccupe depuis quelques jours le camp Egyptien: quel sera le nom du prochain adversaire des Pharaons d’Egypte? Une question que tous les Egyptiens se posent aujourd’hui, à leur tour, au même titre que les millions d’Algériens. Mais côté égyptien, on souhaite réellement éviter de tomber sur un pays maghrébin. Un tel aveu relevé par nos soins, suite au dernier reportage concocté pour la circonstance par la chaîne Qatarie Al Djazeera Sport- TV, et diffusé avant-hier, explique clairement pourquoi les Pharaons ne veulent pas avoir comme prochain adversaire, ni la Tunisie, ni la Libye, encore moins l’Algérie. Selon les dires des personnes interrogées sur la question, les Pharaons du Nil ont toujours eu cette capacité à gérer une compétition qui s’étale sur plusieurs rencontres, mais rarement eu le dernier mot, quand il s’agit pour eux de confronter un seulet unique adversaire.
Il semblerait que les joueurs de l’équipe nationale d’Egypte, souffrent depuis toujours d’un profond malaise d’ordre émotionnel et psychologique, conséquence directe de leurs multitudes d’échecs essuyés par le passé, en phase de qualification à un Mondial. Certains spécialistes en la matière Egyptiens, et autres observateurs avisés sollicités par nos confrères d’Al Djazeera-Sport, explique surtout que c’est sur le plan émotionnel que les Pharaons d’Egypte perdent souvent leurs moyens, notamment face à un pays Arabe issu du Maghreb.
Le match- barrage d’Oum Dourman en est d’ailleurs la preuve concrète, que l’Egypte craint revivre au cours de l’ultime tour des barrages qualificatifs au Mondial 2014.
L’Egypte souhaite donc clairement aujourd’hui toute confrontation directe avec un pays du Maghreb, pour des raisons toutes aussi valables du côté Maghrébin, liées à des précédents qui continuent toujours à laisser des traces avec le temps, notamment du côté du Nil.
N’est-ce pas aussi Madjid Bougherra, l’actuel capitaine emblématique des Verts qui souhaite aujourd’hui affronter un pays du continent noir autre que l’Egypte, après avoir estimé que ce sera bien pour tout le monde?