Les inscriptions universitaires se poursuivent. Les bacheliers mécontents de leur affectation cherchent par tous les moyens à changer de filière. Tous les moyens sont bons pour faire aboutir leurs vœux.
Certains continuent d’envahir les cybercafés pour déposer les recours et imprimer le formulaire après avoir précisé leurs nouveaux choix. D’autres préfèrent déposer leur recours au niveau du ministère de l’enseignement supérieur, alors que d’autres continuent de se déplacer à l’Ecole supérieure d’informatique et aux autres instituts pour mieux se renseigner et continuer les démarches. Hier, c’était le dernier jour de dépôt des recours.
Après trois jours de réception et de traitement des recours, les résultats des nouvelles affectations devront être connus aujourd’hui, permettant ainsi à un nombre important de bacheliers d’effectuer leur dernière inscription. Ce qui est certain, c’est que les mécontents sont très nombreux. Ils gardent encore un dernier espoir pour changer l’affectation qui est à l’origine d’une grande déception. Les erreurs dans les orientations sont dues au mauvais choix effectué par le bachelier.
«Je voulais faire technologie à Bab Ezzouar, je me suis retrouvé à M’sila car j’ai coché le mauvais code», nous affirme l’un d’eux. Beaucoup d’autres se sont plaints de l’orientation vers des filières qui n’ont rien à voir avec le bac obtenu.
«J’ai eu un bac scientifique, mais je me retrouve dans les établissements littéraires», dira une autre. La cacophonie continue de sévir au niveau de la faculté de Bouzaréah. Ceux orientés vers la filière des sciences humaines attendent avec impatience l’affichage des nouvelles affectations.
«Ça devait intervenir le 6, c’est-à-dire le dernier jour des inscriptions universitaires, mais là, il n’y a toujours rien qui se profile à l’horizon. On ne sait pas à quel moment on va s’inscrire si la clôture des inscriptions est prévue le jour même, c’est-à-dire le 6 août», s’interroge une jeune fille.
Par Nouria Bourihane