Depuis le 1er juin dernier, 164 personnes ont trouvé la mort par noyade au niveau national selon la Protection civile dont 85 cas de noyades ont été enregistrés au niveau des plages.
Le commandant Farouk Achour, chargé de la communication et de la sensibilisation à la Direction générale de la Protection civile a indiqué que ce bilan a été enregistré au niveau de 352 plages dont 36 dans des plages surveillées et 49 dans des plages interdites à la baignade. À se fier aux statistiques, le plus grand nombre de noyades a été enregistré dans la wilaya de Mostaganem (22 cas) suivie de Béjaïa (11) puis Alger (7 cas).
À ce propos, Farouk Achour a souligné que les 3 900 interventions de la Protection civile effectuées depuis le début de la saison estivale, ont permis de sauver 22 864 personnes, mais que 79 autres personnes ont péri dans des barrages, des oueds et des lacs notamment à l’intérieur du pays.
À noter que les statistiques mettant en comparaison les deux premiers mois de la saison estivale de l’année en cours avec celle précédente de 2010, montrent que le nombre des noyades est progressif.
Ainsi, depuis le 1er juin dernier le nombre de personnes ayant trouvé la mort par noyade s’élève à 164, alors qu’il a été enregistré 146 cas de noyades, dont 77 au niveau des plages et 69 dans des barrages et oueds au niveau national.
À souligner que les chiffres concernant le bilan de 2011 touchent toute la saison estivale. Pour rappel, 352 plages ont été autorisées à la baignade sur les 547 existantes au niveau des 14 wilayas côtières contre 350 plages autorisées en 2010, et ce avec l’installation notamment du dispositif spécial saison estivale à travers les différents sites de baignades, renforcé à cet effet sur le plan humain et matériel.
Faut-il signaler aussi que la plupart des noyades se passent, dans la majorité des cas, dans les plages non autorisées, alors que l’accent a été mis par la Protection civile sur l’importance des actions de sensibilisation et de prévention organisées dans ce contexte afin d’éviter la baignade dans ces zones interdites.
Nabila Chikhi