Selon le rapport 2018 sur « l’équilibre militaire » publié par le magazine américain FOBRES, huits pays ont réduit leur budget militaire en 2017 par rapport à 2016, y compris les pays du Moyen-Orient et Afrique du Nord .
Les dépenses militaires de la région MENA, dont l’Algérie, ont baissé de 4% l’année précédente , elles se sont établies à 167 de dollars en 2107 contre 174 milliards de dollars en 2016. L’Algérie a réduit ses dépenses de défense de 2%, pour s’établir à 10 milliards de dollars l’an dernier.
Le budget militaire d’Israël s’est établi à 18.5 milliards de dollars, en baisse de 7%, tandis que le sultanat d’Oman a réduit ses dépenses à 8.7 milliards de dollars, une réduction de 5%.
Malgré tous les efforts de l’Arabie saoudite, ses dépenses de défense se sont tout de même établies à 76.7 milliards de dollars en 2017, faisant du budget militaire saoudien le plus important de la région et le troisième plus important budget militaire du monde, après les Etats-Unis et la Chine.
L’Egypte a réduit presque de moitié ses dépenses militaires, elles sont passées de 5.3 milliards de dollars en 2016 à 2.7 milliards de dollars en 2017, une baisse significative qui peut être expliqué par la dévaluation de la monnaie nationale durant cette période, puisque le budget militaire en livres égyptiennes a même augmenté, passant de 43.2 à 47.1 milliards de livres égyptiennes.
Malgré le contexte régional, les réductions des budgets militaires sont un « signe clair des pressions financières que subissent les gouvernements de la région », estime Forbes. « Malgré l’instabilité dans plusieurs zones de la région, la baisse des cours du pétrole et le ralentissement de la croissance économiques signifient que les périodes de dépenses fastueuses appartiennent au passé et que les gouvernement sont dans l’obligation de revoir leurs ambitions », explique la même source.
