Les dernières mesures prises par la Banque d’Algérie pour faire face au manque de devises dû à la chute des prix du pétrole ont fait que beaucoup d’étrangers n’ont pas renouvelé leurs permis de travail, car travailler en Algérie devient moins attractif.
Les mesures d’austérité ont fait que beaucoup de travailleurs étrangers ont des difficultés à transférer leur argent en devises vers leurs pays respectifs à cause des seuils de transfert.
Dans ce sens, les sources du ministère du Travail et de l’Emploi et de la Sécurité sociale ont confirmé une baisse significative dans le renouvellement des permis de travail des travailleurs étrangers et les demandes des institutions étrangères opérant en Algérie demande, à la suite des mesures strictes prises par la Banque d’Algérie face au transfert de devises à l’étranger, qui, en raison de la politique l’austérité menée par le gouvernement pour faire face à la crise économique dans le pays résultant de la baisse des prix du pétrole.
Selon nos sources, travailler en Algérie à l’avenir, ne va plus inciter les étrangers comme les Chinois et les Turcs, et contraindre beaucoup d’entre eux de revenir chez eux dès la fin de la période de validité du contrat de travail.
L’Algérie a été jusqu’à présent une destination privilégiée pour moult travailleurs étrangers, plus de 140 000 dont 40 000 Chinois, car elle accordait de nombreux avantages et facilitations bancaires dans les opérations de change et de transfert.
De ce qui précède, et pour éviter les retards dans les livraisons des projets par manque de main-d’œuvre qualifiée, le gouvernement sera contraint de revoir sa copie.
