Démocratie, Etat de droit, droits de l’homme et libertés : En phase avec les aspirations citoyennes

Démocratie, Etat de droit, droits de l’homme et libertés : En phase avec les aspirations citoyennes
democratie-etat-de-droit-droits-de-lhomme-et-libertes-en-phase-avec-les-aspirations-citoyennes.jpg

A une période cruciale de son histoire, l’Algérie a fait de son engagement dans la voie du pluralisme et de la démocratie un choix fondamental et irréversible. Le bilan de la jeune expérience démocratique a été extrêmement positif, le nouvel environnement apparu ayant progressivement secrété une logique de fonctionnement fertile en termes d’idées et de projets concrets dont la société ne pouvait que tirer le plus grand profit.

Si l’objectivité commande de mentionner qu’il y a eu aussi par moment des dérives, des excès de la part d’acteurs qui ne sont pas encore parvenus à s’affranchir des réflexes d’une autre époque, la désapprobation que suscitent à chaque fois de tels comportements de la part d’une opinion publique vigilante, renseigne sur la volonté du corps social de faire le bon usage des libertés garanties par la norme suprême (la Constitution).

L’attachement des plus hautes autorités du pays à promouvoir les droits de l’homme et les libertés s’est traduit par des facilités mais aussi des moyens importants (locaux, bâtiments pour les sièges des associations, des nouveaux journaux…) offerts par l’Etat pour permettre l’exercice effectif des libertés qui ne sauraient être réduites à des règles théoriques sans lien avec la réalité. Le bouillonnement de la vie politique, sociale et économique avec les manifestations de conflits et tensions, reflets des antagonismes et aspirations du corps social, est une réalité. Une réalité faite aussi de la formidable énergie des citoyens mise au service de la bonne cause, c’est-à-dire l’édification d’une société qui a droit à la stabilité et à la prospérité. S’il y a une exigence mise en avant de façon unanime par l’ensemble des acteurs concernant le processus démocratique, c’est bien celle d’aller vers sa consolidation, son approfondissement. C’est dire qu’il ne saurait y avoir de retour en arrière maintenant que les citoyens ont goûté aux bienfaits du pluralisme, de la liberté d’expression, des pratiques qui encouragent le dialogue dans un esprit d’ouverture et de tolérance.

Les dernières décisions relatives à la levée de l’état d’urgence, à l’ouverture des médias lourds au débat pluriel avec la participation des partis de l’opposition répondent parfaitement à l’exigence d’être en phase avec les aspirations de la société, une société qui veut aller de l’avant après avoir triomphé de tant d’épreuves.

M. Brahim