Les Congolais n’ont donc plus rien à espérer, car la qualification restera kabyle, à 100 % algérienne.
Le 16 octobre 2010. Nous garderons en mémoire cette date quel que soit le résultat de ce soir ! Pour la simple raison que la Kabylie et l’Algérie ont RDV avec l’histoire. C’est ce soir en effet à 20h15 que les héros – qui avaient fait pleurer le 29 août dernier un autre prétendu tout puissant, en l’occurrence le Ahly d’Egypte, dans son fief même au Caire tout acquis à sa cause – disputeront l’une des rencontres les plus importantes dans l’histoire du club.
Au menu, le match retour des demi-finales de la Ligue des champions face au TP Mazembe. A l’aller, les camarades de Sid-Ali Yahia-Cherif n’avaient pu faire mieux que s’incliner 3 à 1. Yalaoui a tout de même inscrit un but, une banderille qui pèsera peut-être lourd ce soir et on en dira alors que ce fut une banderille bénie. Plus de calculs donc. Il faut marquer 2 buts, rien de plus, pour assurer le billet de la finale.
Avant de parler du volet technico-tactique, il est important de se pencher avant toute chose sur l’aspect psychologique. En pareille circonstance, la jurisprudence démontre que tout risque à de fortes proportions de se jouer dans le mental. Ce n’est pas une appréciation de notre invention, mais tout simplement l’analyse des différents techniciens et joueurs que nous avons pu entretenir à ce propos durant la semaine.
«Il faut leur rentrer dedans sans trop se poser de questions», nous a déclaré Moussouni qui a remporté la Coupe de la CAF avec la JSK en 2000. Tout est plus clair ainsi. Il faut un moral d’acier pour se surpasser. Sur le plan du jeu, le staff technique dispose des cartes nécessaires, vu que tous les joueurs, à l’exception de Belkalem, sont opérationnels et prêts à relever le défi. Même si la décision finale est attendue pour cette matinée, Geiger dispose de choix suffisants, avec un Coulibaly dans l’axe au côté de Rial, et probablement l’alignement de Remache sur le côté droit.
Du côté des joueurs, on n’a jamais été aussi motivés. On ne jure que par la qualification. Un indice qui révèle que la confiance règne à quelques heures du coup d’envoi. Ces jeunes joueurs qui ont démontré beaucoup de choses depuis juillet dernier veulent entrer dans l’histoire du club et partant dans les annales du football national.
Prouver aussi que les performances réalisées jusque-là ne sont pas le fruit du hasard. Une équipe qui tient en échec Al Ahly tout en évoluant durant la majeure partie du temps de jeu en infériorité numérique n’a aucune raison d’avoir peur chez elle.
Côté kabyle, on ne craint personne. Le Tout Puissant Mazembe doit tomber à Tizi, car seul Dieu est Tout-Puissant aiment à répéter à l’unisson ces Canaris qui auront à cœur de prouver qu’ils ont un plus beau plumage que ces Corbeaux qu’ils n’auront pas à se déployer outre mesure pour les flatter et les voir laisser tomber le fromage, depuis le temps qu’ils ne finissent pas de se vanter en ouvrant large leur bec.
Du côté de la direction, le président Mohand Cherif Hannachi n’est pas resté insensible à l’événement. Après avoir motivé financièrement les joueurs, il a appelé l’ensemble de la Kabylie à la mobilisation pour ce grand RDV.
Il a lancé un appel à toutes les troupes amazighes et autres supporters issus de la petite comme de la grande Kabylie comme de l’Algérie entière à venir en masse ce soir, car le peuple des Jaune et Vert constitue la source de motivation supplémentaire pour les joueurs. Les Congolais n’ont donc plus rien à espérer, car la qualification restera kabyle, à 100 % algérienne.