Un trafiquant subsaharien, âgé de 30 ans, installé à Alger, réceptionnait la marchandise auprès des pourvoyeurs africains, avant de l’acheminer vers Alger pour que son bras droit, une femme, procède à son tour à l’acheminent de l’héroïne vers des jeunes des quartiers d’Alger.
Belouizdad, Staouéli, Bir Mourad-Raïs, Ben Aknoun et Birkhadem, c‘est là que les capsules d‘héroïne seront vendues au profit de personnes richissimes. C‘est en fait l‘une des plus grosses affaires de trafic d‘héroïne traitée par la police algéroise, notamment par la division Centre, cela depuis des dizaines d‘années.
Selon un communiqué de la cellule de communication de la Sûreté d‘Alger, deux réseaux de trafic d‘héroïne et de cannabis viennent d‘être démantelés par les policiers de la division Centre, la Brigade de recherche et d‘intervention (BRI) et la Police judiciaire (PJ).
Quatorze trafiquants notoires ont été interpellés au cours de perquisitions et interceptions à travers cinq communes d‘Alger. Parmi les trafiquants arrêtés figurent le cerveau, qui n‘est autre qu‘un dangereux trafiquant subsaharien, et son bras droit, une Algéroise.
Ces derniers ont été interpellés dans la commune de Birkhadem, en flagrant délit, à bord d‘un véhicule bourré de capsules d‘héroïne. Tout a commencé le 30 septembre passé, après une filature soigneusement coordonnée, trois individus, âgés entre 30 et 44 ans, sont interpellés à bord d‘un véhicule haut de gamme sur la rocade Sud en direction de Ben Aknoun.
L‘investigation conduit les enquêteurs à l‘identification d‘un pourvoyeur de drogue en la personne d‘un Subsaharien, âgé de 30 ans environ et qui s‘avère être le cerveau du réseau, après cela les saisies ne se sont pas fait attendre. 400 grammes d‘héroïne sont découverts dans un autre véhicule à Birkhadem.
Huit personnes en tout ont été présentées devant le tribunal de Bir Mourad-Raïs, jeudi passé, elles ont été toutes placées sous mandat de dépôt. Plusieurs véhicules et une somme importante ont été mis sous scellés, ajoute le communiqué de la Cellule de communication de la SWA. Les enquêteurs ont enfin levé le voile sur la provenance de cette drogue dure, à savoir les frontières Est et Ouest.
Lotfi Hadji
