Demandes d’asile en Europe en 2022 : nombre d’Algériens l’ayant obtenu

Demandes d’asile en Europe en 2022 : nombre d’Algériens l’ayant obtenu

Les demandes d’asile font référence aux demandes de protection internationale soumises par des personnes qui cherchent à échapper à la persécution, à la guerre, à la violence ou à d’autres formes de danger dans leur pays d’origine.

Les demandeurs d’asile cherchent une protection auprès des pays où ils espèrent vivre en sécurité, et le processus d’asile permet aux gouvernements de déterminer si les demandeurs répondent aux critères d’éligibilité pour bénéficier d’une protection internationale.

Les demandes d’asile ont augmenté ces dernières années en raison de l’instabilité politique et économique dans de nombreuses régions du monde et en ce qui concerne les Algériens, ils ne dérogent pas à la règle.

En effet, en 2022, les ressortissants algériens ont soumis environ 10 000 demandes d’asile dans les pays de l’Union européenne, ce qui représente une légère augmentation par rapport à l’année précédente.

Malgré cela, le nombre de demandes acceptées est resté très faible, avec un maximum de 300 réponses positives. Les données de l’Agence européenne pour l’asile révèlent qu’en 2021, le nombre de demandes d’asile algériennes enregistrées était de 9 765, soit une augmentation d’environ 1 200 demandes par rapport à l’année précédente où 8 578 demandes avaient été enregistrées. En 2020, il y a eu 8 002 demandes présentées, tandis qu’en 2019, 10 606 demandes ont été enregistrées.

Demandes d’asile : combien ont été acceptées ?

Ce qu’il faut savoir, c’est que ces demandes ne sont pas systématiquement acceptées.

Les dernières données publiées par l’Agence européenne pour l’asile mettent en évidence une diminution significative du nombre d’Algériens obtenant le statut de « réfugié » en 2022. Sur les près de 10 000 demandes d’asile déposées par des Algériens, seulement 267 ont été accordées, ce qui est alarmant. Parmi les bénéficiaires, figurent des militants politiques, soulignant ainsi l’importance de l’engagement politique dans le processus d’octroi de l’asile.

En outre, l’Agence a accordé une « protection subsidiaire » à 61 migrants algériens, qui n’ont pas été reconnus comme réfugiés, mais qui ont été considérés comme étant en danger s’ils rentraient dans leur pays d’origine. Toutefois, le nombre de demandes d’asile rejetées est très élevé, atteignant près de 4 000. Le nombre de demandes restantes en suspens est également préoccupant, car ces demandeurs d’asile attendent toujours une réponse de l’Agence.

Ces chiffres révèlent une situation alarmante pour les demandeurs d’asile algériens en Europe. Bien que le nombre de demandeurs d’asile ait augmenté, le taux d’acceptation a diminué, ce qui peut être attribué à la complexité croissante des procédures d’asile et à la réduction des quotas d’admission dans certains pays européens.

En conséquence, de nombreux demandeurs d’asile algériens risquent d’être exposés à des dangers et des violations des droits de l’homme s’ils sont contraints de rentrer dans leur pays d’origine.