Le président malien par intérim Dioncounda Traoré
Tournant le dos aux efforts de l’Algérie pour une sortie de crise, le président malien souhaite l’aide militaire de la France.
En sollicitant l’aide de la France, le gouvernement de transition malien dévoile la couleurs de ses cartes et, au moment où l’Algérie réussit à convaincre du bien-fondé et de la pertinence de l’approche par le dialogue, l’ONU demande un déploiement rapide de la force internationale.
Ces développements qui interviennent sans surprise comme l’avaient pressenti des sources très au fait de la crise au Mali, s’annoncent avec la visite demain du Premier ministre malien Diango Cissiko à Alger. Que peut apporter ce déplacement de plus à la crise malienne? La France, qui doit rendre sa réponse à Bamako, va-t-elle s’aventurer en s’engageant dans une crise au-delà de ses frontières? Quel impact aura son intervention sur le déroulement des négociations en cours, notamment après l’accord du Mnla et Ansar Eddine pour arrêter les hostilités? Des sources rapportent que lors de sa visite, le Premier ministre sera accompagné des ministres de la Défense, de l’Administration territoriale et de l’Aménagement du territoire, de l’Equipement et des Transports et de hauts responsables civils et militaires. Cette visite devrait porter sur «un échange de vues approfondi sur la situation au Nord Mali et les efforts en cours pour un règlement de la crise multidimensionnelle qui affecte ce pays».
De même, cette visite permettra à «Alger et Bamako de mener des discussions relatives au renforcement de la coopération entre les pays du champ, Algérie, Mali, Niger et Mauritanie et les partenaires extrarégionaux,