La demande mondiale de pétrole augmentera à 99,3 millions de barils cette année

La demande mondiale de pétrole augmentera à 99,3 millions de barils cette année
Selon son dernier rapport mensuel, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) s’attend à une augmentation de 90 000 barils par jour, atteignant ainsi 1,5 million, pour sa prévision de la demande mondiale de pétrole cette année qui devrait donc atteindre les 99,3 millions de barils.

En attendant la matérialisation de la prédiction de l’AIE, le marché est en train de réagir, timidement pour le moment, aux soubresauts des tensions géopolitiques parties pour perturber la production mondiale.

Ainsi, dans la matinée d’hier, la courbe des prix s’engageait sur une autre séance de hausse, bien que modérée, qui voyait le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai se vendre sur l’Intercontinental Exchange de Londres (ICE) à un prix en hausse de 11 cents par rapport au prix à la clôture de la séance de jeudi, alors que dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de Light Sweet Crude, pour avril, gagnait 20 cents. Des hausses jugées très modérées du fait de l’abondance de la production américaine. Production dont l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) prévoit, elle, la hausse de 0,28 million pour atteindre 59,53 mbj, soit une croissance de 1,66 mbj sur l’année 2018.

On rappellera que la semaine dernière, la production américaine avait atteint 10,30 millions de barils par jour, un nouveau record selon le rapport hebdomadaire sur les réserves américaines publié par l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA). Un niveau de production qui s’explique par l’appât du gain des compagnies indépendantes américaines, alléchées par le raffermissement du prix du baril, au point de faire peu cas de l’objectif de rééquilibrage du marché.

Un marché qui surveille les développements, d’une part, des tiraillements entre le premier exportateur mondial, l’Arabie Saoudite, et l’autre membre influent de l’Opep, l’Iran, et d’autre part, les suites de la guerre économique déclarée par le Président américain à la Chine et aux Européens.

M. Azedine