Comme rapporté hier dans nos colonnes,Mohamed Raouraoua,le patron de la FAF,pourrait ne plus remettre les pieds en Egypte.
Les Autorités de ce pays seraient actuellement entrain d’étudier cette possibilité, elles qui continuent à croire que l’homme fort du siège de Dély Ibrahim est le principal instigateur du malaise algéro-égyptien.
Mais comme Raouraoua est membre du comité exécutif de la CAF, cette interdiction pourrait poser plus de problèmes que prévu.
El Hadj serait donc dans l’obligation de laisser tomber sa fonction au sein de la première instance du foot-ball africain, chose qui est, de loin,inimaginable, d’autant que Raouraoua est connu pour son dévouement quand il s’agit de servir le football, en témoigne sa présence régulière dans les grands rendez-vous de la CAF, de la FIFA, de l’UAFA et même de l’UNAF, l’organisation qu’il gérait jusqu’au 20novembre dernier conjointement avec son « ex-copain », Samir Zaher,avant que ce dernier ne décide de se retirer avec son pays de cette organisation régionale. Ainsi, dans le cas où cette menace se confirme en interdisant l’Egypte à Raouraoua,en guise de contre-attaque, il n’est pas à écarter que l’Algérie demande,à son tour, réparation.
L’idéal serait que le siège de la CAF soit délocalisé.
Du côté des responsables du football national et du sport en général, on trouve que cette requête est plus que plausible,d’autant plus que l’Egypte a tout le loisir de « pénaliser » Raouraoua, mais seulement en lui interdisant de fouler le sol du pays des Pharaons.Mais il n’est pas question de l’éloigner de ses fonctions au sein de la CAF, d’où la possibilité de voir l’Algérie mener une action visant le transfert du siège de la CAF du Caire vers un autre pays.
Raouraoua mène la vie dure à Zaher
Il n’est un secret pour personne que les sorties de Raouraoua lors des réunions des différentes organisations du football dans le monde agressent, jour après jour, Zaher,lequel s’est retrouvé face à une souffrance quotidienne, celle de supporter la présence de son ancien complice et sa montée en puissance,d’autant que lui, il a choisi l’optiondu boycott qui le fait reculer jour après jour et baisser de ce fait sa cote dans le monde du football.
ElHadj est en train de venger pour ce que l’EN a enduré au Caire et sa méthode a l’air de bien fonctionner,en témoigne sa dernière sortie lundi passé lorsqu’il a assisté, contre toute attente, au premier jour du congrès du l’UAFA « expulsant » son vis-à-vis égyptien de la salle, ce qui n’est pas passé sans provoquer une vague de contestations de la part des présents qui ont condamné le geste de Zaher, quia subi hier la furia de la presse du monde arabe qui a tiré à boulets rouges sur le patron du foot-ball égyptien, le traitant de raciste et décrivant son geste comme étant une agression contre les principes du monde musulman et de toute la religion.
Il a pris la parole… et de l’altitude
Pour enfoncer le clou et là où ça fait le plus mal, Raouraoua, en tant que second vice-président de l’UAFA, a pris la parole pour dire un mot et séduire les présents, le tout en l’absence de Zaher qui saura par la suite que son ennemi juré a fait sensation. Il a lu un rapport relatant les faits et les bilans de la réunion tenue il y a quelques semaines à Tunis tout en invitant les présents à consolider les liens de fraternité dans le cadre du sport roi entre les différents pays arabes. Une autre gifle adressée aux responsables égyptiens qui apprendront, le lendemain la mort dans l’âme, la montée en puissance d’El Hadj qui a su frapper au bon moment.
S. M. A.