Délits de droit commun,22.000 personnes arrêtées en 2011

Délits de droit commun,22.000 personnes arrêtées en 2011

Une campagne de sensibilisation contre la toxicomanie est menée en milieu scolaire.

Police de proximité à l’écoute des préoccupations des jeunes, prévention dans le milieu scolaire, implication de tous les secteurs…tels ont été les principaux axes développés jeudi lors d’un colloque national sur «La prévention de proximité et la lutte contre le crime en milieu juvénile»

Plus de 22.000 personnes, impliquées dans des crimes et délits de droit commun, ont été arrêtées en 2011 par les services de la Sûreté nationale; ce sont là des chiffres communiqués par le directeur de la police judiciaire à la Direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn), le commissaire divisionnaire Afani Abdelaziz, lors de cette rencontre qui s’est déroulée à l’Ecole supérieure de police «Ali-Tounsi» d’Alger. Il a précisé que plus de cent mille opérations de contrôle de police ont été menées en 2011 dans différents quartiers urbains. 42% des crimes et délits enregistrés, sont liés au vol, aux coups et blessures, aux agressions sexuelles et au trafic de drogue. Les statistiques «montrent que 77% de ces personnes sont des jeunes de 18 à 25 ans», a-t-il fait remarquer, ce qui implique, selon lui, l’intervention de tous les secteurs et non des seuls services de sécurité. Il a aussi évoqué le phénomène «nouveau» des bandes rivales dans les cités d’Alger et autres villes du pays, qui constitue un «danger» menaçant la vie des citoyens qui gagne d’autres wilayas. Le conférencier a insisté sur une plus grande contribution du mouvement associatif pour être à «l’écoute des préoccupations des jeunes.»

Le Directeur général de la Sûreté nationale (Dgsn), le général major Abdelghani Hamel, a affirmé de son côté, dans une allocution lue par l’inspecteur général de la Sûreté nationale, Mohamed Houalef, que la criminalité sous toutes ses formes constitue désormais «un fléau qui sévit dans toutes les sociétés quels que soient la culture ou le système politique et socioéconomique en place». Pour y faire face, la Dgsn a procédé au renforcement de la police de proximité à travers la création et la relance des cellules d’écoute. Hamel a indiqué que les services compétents s’étaient chargés de 1863 cas dont la plupart souffraient de problèmes psychologiques et de toxicomanie. Cette réalité, ajoute-t-il, a encouragé la caravane de sensibilisation initiée par la Dgsn durant le deuxième trimestre 2012, à se rendre dans 12 communes en précisant que 19.765 personnes avaient visité la caravane.

Plusieurs domaines ont été abordés dont «la criminalité en milieu des jeunes, les moyens de la combattre et la stratégie de lutte contre les autres fléaux sociaux». Concernant les mesures de prévention du crime et de la toxicomanie en milieu scolaire, Hamel a rappelé que 296 établissements éducatifs avaient bénéficié de campagnes de sensibilisation à raison de 120 élèves (âgés de 13 à 19 ans) par établissement.