Dans un bilan dressé par la sûreté d’Alger portant sur les deux dernières années, plus de 2 000 mineurs ont été arrêtés dans le cadre d’affaires de droit commun, dont 1 945 de sexe masculin et 57 de sexe féminin. Ils sont impliqués dans plusieurs délits commis entre 2009 et 2010, révèle le communiqué de la cellule de communication de la sûreté d’Alger. Mieux, la tranche d’âge 16 à 18 ans est la plus incriminée dans ces affaires, précise le même bilan. C’est à l’occasion de la journée d’information organisée avant-hier par la sûreté de wilaya d’Alger, au siège de la sécurité publique de Bab Ezzouar, sur le thème de «la délinquance juvénile», à laquelle ont pris part outre les hauts gradés de la police et les chefs des sûretés des circonscriptions administrative, les représentants des associations de sauvegarde de la jeunesse, que le bilan a été présenté. Après une allocution d’ouverture du chef de la sûreté de wilaya d’Alger où il a été mis en évidence les efforts déployés en direction des jeunes et les mécanismes de prévention pour protéger cette catégorie, partenariat social aidant, les présentations animées par les cadres de la police ont porté sur la proximité et le rôle des cellules d’écoute et d’action préventive mises en place au niveau des 13 sûretés de circonscriptions administratives. Les missions des cellules d’écoute et action préventive, orientées principalement vers la proximité et la prévention contre les fléaux sociaux toxicomanie, violences et incivilité, ont fait l’objet d’une vulgarisation à travers des activités de sensibilisation dans les établissements scolaires et de formation professionnelle, mais aussi dans le cadre de leur déploiement en itinérance et dans les espaces publics à l’occasion des portes ouvertes. Par ailleurs, l’analyse des statistiques relatives à la délinquance juvénile a suscité l’adhésion quant à la nécessité d’insuffler une dynamique partenariale plus en phase avec la donne actuelle, en accentuant les campagnes de sensibilisation à l’endroit des jeunes (autorité parentale comme vecteur déterminant) à un âge précoce (6-13 ans) et en continuant de cibler au-delà de cette tranche.
S. A.
