Le nombre de délégations économiques étrangères, en visite en l’Algérie, a enregistré, cette année, une baisse considérable par rapport à l’année 2012.
En effet, durant l’année passée, pas moins d’une soixantaine de délégations étrangères de différentes nationalités, ont effectué des voyages d’affaires vers l’Algérie. Leur but était de profiter d’un budget inscrit dans le cadre du troisième quinquennal.
Cependant, et après l’attribution par les pouvoirs publics des plus importants marchés, notamment ceux des secteurs de l’habitat des travaux publics, le nombre de délégations étrangères, en quête d’investissement en Algérie, a remarquablement diminué, avoisinant la trentaine seulement.
Pour l’année en cours, la plupart des hommes d’affaire, sont venus d’Europe, représentés par des délégations allemandes, italiennes, françaises et espagnoles. Ajouté à cela, une délégation venue de l’Inde, qui a effectué deux visites en Algérie durant la même année.
Il y a lieu de noter, que le nombre d’investissements, inscrits en 2013, n’a pas connu de progression, sauf pour les projets inscrits par la France, notamment l’usine Renault d’Oran et le complexe Sanofi-Aventis de Sidi Abdallah. S’ajoutent à cela, quelques projets de pays d’Asie et du golfe, comme le mégaprojet sidérurgique des Qataris à Ballara, dans la wilaya de Jijel.
La France reste, cependant, le pays qui profite le plus des avantages de l’investissement en Algérie. Cet intérêt a encouragé la tenue du prochain sommet, entre Abdelmalek Sellal et son homologue Français, Jean-Marc Ayrault, prévu en décembre. Le gouvernement français proposera, lors de cette rencontre, un nouveau calendrier de projets économiques à réaliser en Algérie.
Nabil Nehlil
