
S’étendant sur plusieurs hectares, en plein cœur de la zone d’extension touristique, ZET, et longeant une façade maritime qui jouit de panoramas à couper le souffle et à faire pâlir de jalousie les gérants des stations balnéaires de renom du Vieux continent, ce village nécessite au plus haut point, selon le constat établi sur le terrain et les revendications de sa population, une véritable opération d’aménagement urbain, qui contribuera, notamment, à redorer son blason terni. Le déplorable état de la chaussée de la principale rue de ce village, qui est dépourvue de trottoirs et où l’éclairage public est défaillant, voire inexistant en certains points, illustre en partie la situation de déliquescence, qui va crescendo et semble, à priori, s’embourber encore plus, malheureusement, dans la médiocrité.
L’envahissement subit de la bidonvilisation, qui a pris des proportions démesurées, ces quatre dernières années, à la faveur du laxisme des uns et des autres, a encore, ajouté une touche noire supplémentaire sur ce très peu reluisant tableau. «Nous avons été très déçus par le fait que la grande opération d’aménagement du boulevard des Dunes ne se soit pas étendue jusqu’à notre village. A notre humble avis, l’opération en question n’est, finalement, que de la poudre de perlimpinpin pour le visiteur occasionnel. On devrait jeter un regard sur l’hideuse face cachée de Cap Falcon pour comprendre les raisons de notre vif désappointement » a commenté, avec une pointe de dépit, un ancien habitant dudit village où les entassements des ordures et des déblais de matériaux de construction font, désormais, partie du paysage. Ce triste état de fait explique, sans aucun doute, la présence record de meutes de chiens qui errent, de jour comme de nuit, au sein et dans les abords immédiats de Cap Falcon, qui tient sa renommée de son phare. Des habitants mécontents par ce déplorable état de faits, abordés par Le Quotidien d’Oran’ ont dénoncé «l’absence d’initiative pour améliorer le cadre de vie et, sauvegarder et préserver l’environnement, dans cette prestigieuse zone touristique.» Il importe de noter que ce village n’est desservi par aucun véhicule de transport public. L’absence de transport public, reliant ledit village à la commune d’Aïn El Turck est durement ressentie, notamment, par les collégiens et les lycéens.
