C’est la question que se posent de nombreux parents d’élèves des différents paliers de l’enseignement, qui n’arrivent pas à comprendre, comment des classes demeurent depuis la rentrée sans enseignants.
Le problème devient au fil du jour lancinant et la direction de l’Education ne semble pas vouloir en faire une priorité, si on se fie aux propos de certains chefs d’établissements qui ont affirmé avoir sollicité des renforts auprès de leur tutelle, sans recevoir de réponse.
Ainsi, au niveau de l’école Tlemçani Ahmed d’El-Barki, les élèves des deuxième et troisième années primaires, se retrouvent à partager une enseignante et à rester chez eux durant toute une demie journée. Le problème dure depuis la rentrée scolaire, au grand dam des parents qui commencent à s’inquiéter sérieusement pour l’avenir de leurs enfants.
La même situation est vécue par les élèves de nombreux établissements, parmi lesquels ceux de la première année scientifique du lycée Ibrahim Tazi d’Es-Seddikia. Ces derniers ont une enseignante de technologie, qui les a informés qu’elle n’assurera les cours qu’en fonction de son emploi du temps d’enseignante universitaire.
Résultat, ils se retrouvent à suivre des cours selon le bon vouloir et la disponibilité de cette enseignante. C’est une manière essentielle pour la filière scientifique mais cela ne semble pas émouvoir la direction de l’Education qui tergiverse, mettant en péril la formation des lycéens.
L’enseignement des classes du cycle primaire est primordial, il semble que les directeurs d’école, conscients de cette importance, ont saisi leur tutelle, pour demander des renforts, mais à ce jour, rien n’a été fait.
On se demande bien quelles seront les solutions préconisées par la tutelle, qui ne semble pas au fait des réalités du terrain. En effet, la direction de l’Education semble ne pas suivre l’évolution de la situation qui exige pourtant des adaptations et des réglages au quotidien.
Ayant connu plusieurs mouvements de cadres, elle semble déconnectée et dans l’impossibilité de répondre favorablement aux attentes du secteur. Alors qu’on annonçait à grands cors, la généralisation de l’horaire continu, on voit mal comment on pourrait atteindre cet objectif, avec un déficit en enseignants et des cantines qui restent au stade de projet.
Nazym B