Au total, 16 projets d’infrastructures régionaux en Afrique ont été retenus et présentés lors de la réunion préparatoire du Sommet du Nepad sur le financement des infrastructures en Afrique, tenue du 14 au 15 juin à Dakar. Cela, dans le but de booster la Mobilisation des Ressources Domestiques (Mrd), en collaboration avec les investisseurs africains et mondiaux.
Les engagements des Dirigeants de l’Union Africaine, en janvier 2012, pour la Promotion des Infrastructures (Pici) du Nepad, comme catalyseur de la mise en œuvre et des projets régionaux majeurs, sont sur de bonnes voix. C’est ce à quoi cela porte à croire, si on s’en tient aux conclusions du sommet du Nepad sur le Financement des Infrastructures en Afrique, tenu du 14 au 15 juin, à Dakar.
Au sortir, 16 projets d’infrastructures régionaux en Afrique ont été retenus et présentés lors de la réunion préparatoire du Sommet du Nepad sur le financement des infrastructures en Afrique, tenue du 14 au 15 juin à Dakar. Ces dits projets qui sont à différents stades du cycle de développement du projet. Sur les seize les 8 premiers, projets à fort impact, sont jugés relativement avancés en termes de préparation, tandis que les 8 autres sont relativement à un stade précoce du cycle de développement du projet. Ils concernent essentiellement les secteurs du transport, de l’énergie et des technologies de l’information.
Pour ce qui est du domaine des infrastructures de transport, il a été retenu entre autres, des investissements ferroviaires de la modernisation du chemin de fer Dakar-Bamako, les projets de modernisation et d’extension des capacités du port Dar-es-Salaam, la modernisation du corridor routier Abidjan-Lagos, ainsi que le corridor multimodal Abidjan-Ouagadougou-Bamako. Quant à l’énergie, deux projets hydroélectrique en Afrique de l’Est et l’Ouest, notamment les barrages Ruzizi III et Sambangalou et le projet de gazoduc Nigéria-Algérie, sont aussi concernés. Parmi ces projets présentés au Sommet de Dakar sur le financement, figure, dans le secteur technologies de l’information, la Connexion Tic Lusaka-Lilongwe.
Par ailleurs, lors du sommet, un accent particulier a été mis sur les solutions de collaboration public-privé, dans le but d’accélérer la mise en œuvre des projets retenus.
Selon Aminata Touré, Premier ministre du Sénégal, l’isolement et la petite taille de certains pays africains requièrent des solutions régionales. Elle a dans la même lancée mis l’accent sur le besoin de financement de 32943 milliards de Fcfa (68 milliards de dollars) pour la mise en œuvre du Plan Prioritaire (Pap) du Programme de Développement des Infrastructures en Afrique (Pida).
Toutefois, il convient de rappeler que le Sommet de Dakar a rassemblé les organismes gouvernementaux de premier rang, les Institutions africaines de Financement du Développement (Ifd), les investisseurs de capitaux privés, les fonds pour les infrastructures, les banques commerciales, les fonds de retraite et les compagnies d’assurance. Une aubaine pour les financiers d’identifier et de financer des projets bancables bien montés, en conformité avec l’appétit croissant des investisseurs pour les actifs en infrastructures en Afrique.