Décret : Le DRS changera de dénomination et passera sous l’autorité de la présidence ?

Décret : Le DRS changera de dénomination et passera sous l’autorité de la présidence ?

Abdelaziz Bouteflika, président de la république ministre de la défense, aurait signé le 27 octobre dernier un décret qui fait passer la Direction du renseignement et de la sécurité sous la férule de la Présidence et non plus de l’état-major de l’Armée, selon reporters citant  une source de la Présidence qui aurait affirmé que le texte en question sera publié dans le Journal officiel. 

A en croire à Reporters, la transformation, dans son intégralité, de l’ossature des services de renseignements engagée par le chef de l’Etat depuis l’été dernier va jusqu’à opérer un changement de la dénomination du DRS, une nouvelle appellation qui soit plus représentative et plus conforme aux nouvelles missions de l’un des dispositifs de sécurité les plus sensibles. Selon ledit journal, il est loin de s’agir d’une « épuration » au sein des services de renseignement ni même d’une opération de « mise au pas », mais c’est tout simplement une « opération de renouveau au même titre que ce qui a été opéré en Russie, avec le KGB – devenu FSB – et s’il en fallait un autre argument, voyez la CIA ou encore le FBI, qui sont des organes de sécurité mis sous l’autorité du conseiller à la Sécurité nationale, lui-même responsable devant le président américain et non devant le Pentagone ».

Pour rappel, dans un communiqué publié par l’APS avant quelque semaines , la présidence de la République a expliqué les derniers changements opérés par Bouteflika au sein du Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS).

Dans ce communiqué, il est dit que ces changements « s’inscrivent dans le cadre d’une architecture en place depuis un quart de siècle, et ont pour objectifs de renforcer la capacité et l’efficacité des services de renseignements du pays, et de les adapter aussi aux mutations politiques nationales ».

« C’est dans le contexte d’un large mouvement de réformes sécuritaires et politiques, mis en route en 2011, avec la levée de l’état d’urgence et la mise en chantier de plusieurs lois à portée politique, que le processus sera couronné prochainement par un projet de révision constitutionnelle », ajoute-t-on de même source.